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… ou la garder si vous l’avez déjà !
Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de 10 de mes astuces perso pour garder l’inspiration ou la retrouver quand je suis dans une phase de page blanche.
Il s’agit d’inspiration en règle générale et pas uniquement de recherche d’idées en rapport avec un projet précis. En fait, pour être tout à fait précise, je voudrais vous parler des 10 astuces qui m’ont permis de conserver l’imagination débordante que j’avais étant enfant.
La seule différence entre avant et maintenant, c’est que, à l’heure actuelle, je ne raconte plus n’importe quoi n’importe quand… quoique… 😉
Ici, je ne parle pas nécessairement de lecture, mais de tout ce qui raconte des histoires : les films, les séries, les dessins animés, les jeux vidéos, etc.
Ce que j’aime faire après avoir visionné un film ou un épisode, c’est imaginer une histoire parallèle ou de réfléchir à des éléments qui m’ont plu afin de voir si je peux les incorporer à mon histoire en cours ou en faire une nouvelle. Dans l’article où je vous parlais de mes inspirations, vous avez pu voir que je ne m’inspire principalement de Donjons & Dragons, un jeu de rôle dit papier, pour mon roman. Mais je tire également beaucoup d’idées ou d’éléments d’idées partout ailleurs. Ainsi, certaines conceptions de mon monde (Tell’Andra) sont tirées de notions auxquelles on adhérait durant la Rome Antique. — Je ne vous en dis pas plus pour ne pas divulguer trop de secrets de fabrication 😉
J’aimerais préciser que s’inspirer d’un élément ou d’une partie d’une œuvre, n’est pas du plagiat, mais simplement de l’inspiration et que c’est comme ça que tourne le monde de l’art depuis la nuit des temps 😉
Pour les plus mélomanes d’entre nous, la musique est un tremplin pour les émotions et, parfois, pour l’imagination aussi.
Je vous avoue que c’est mon cas. Ainsi, lorsque j’écoute de la musique, quelle qu’elle soit, je laisse mon imagination divaguer au gré des mélodies pour imaginer de grandes batailles épiques, concevoir des plans machiavéliques, inventer de tendres histoires d’amour, etc.
Il existe également des musiques conçues pour augmenter notre créativité et notre concentration. Cet accroissement serait du, en ce qui concerne ces musiques, à une parfaite alternance de certaines ondes. Je vous avoue que ces musiques-là m’énervent plus qu’elles ne m’aident, mais pourquoi ne pas tenter l’expérience pour vous faire votre propre idée ?
La méthode des 5W est probablement l’une de celles qui fonctionne le mieux pour moi. 5W est le nom anglais, le nom français est QQOQCCP — je crois que vous comprendrez vite pourquoi je préfère l’appeler par son nom anglais…
Cette méthode consiste à se poser différentes questions et d’y répondre afin de construire son récit. Ces questions sont :
En français, la question combien ? s’ajoute aux précédentes et le dernier P correspond autant à pourquoi ? qu’à pour quoi ?
Voici un petit tableau récapitulatif pour vous aidez :
Lettre | Question | Sous-questions | Exemples |
---|---|---|---|
Q | Qui ? | De qui, Avec qui, Pour le compte de qui… | Responsable, acteur, sujet, cible… |
Q | Quoi ? | Quoi, Avec quoi, en relation avec quoi… | Outil, objet, résultat, objectif… |
O | Où ? | Où, par où, vers où… | Lieu, service… |
Q | Quand ? | à partir de quand, jusqu’à quand, dans quel délai… | Dates, périodicité, durée… |
C | Comment ? | de quelle façon, dans quelles conditions, par quel procédé… | Procédure, technique, action, moyens matériel… |
C | Combien ? | Dans quelle mesure, valeurs en cause, à quelle dose… | Quantités, budget… |
P | Pourquoi ? | Cause, facteur déclenchant | Justification par les causes qui ont amené à… (la raison d’être, la croyance) |
Pour quoi ? | Motif, finalité, objectif | Justification par le souhait, l’ambition, la prévision… |
Quand je prends un bain, je me retrouve emmitouflée dans un cocon chaud et douillet et, de ce fait, propice à la rêverie. La douche m’aide aussi à me laisser porter par mon imagination, mais pas autant que le bain.
Il paraîtrait, également, qu’on est mieux concentré en position couchée qu’assis ou debout…
Énoncer tout haut des idées me permet de voir plus clair dans tout ce fourbi qui réside dans ma caboche. D’ailleurs, je pense qu’il n’est plus à démontrer que parler tout haut aide à se concentrer.
Toutefois, la cerise sur le gâteau c’est tout de même quand vous avez la possibilité de discuter avec quelqu’un (par oral comme par écrit, cette fois-ci) qui vous questionne et, ainsi, vous guide dans vos réflexions et vos idées. Je ne compte plus le nombre de discussions que j’ai eues avec mon compagnon ou avec d’autres ami-e-s auteurs à propos de certains éléments qui me coinçaient et qui m’ont aidée à me débloquer.
Dans un article, qui date d’il y a plus d’un an maintenant, où je vous parlais des 4 piliers d’un roman, je vous présentais ma technique de l’arborescence des possibles qui se présente comme ceci :
Il s’agit d’imaginer à l’aide d’un graphe toutes les combinaisons de toutes vos idées pour voir quelle histoire résulterait de telle ou telle configuration. En réalité, cette approche est tout à fait comparable à la méthode et si ? mais sous forme de tableau 😉
Ne vous jugez pas vous-même. Dans votre phase d’inspiration, le but n’est pas de sortir le résumé définitif de votre/vos histoire-s, mais bien d’en créer les éléments. Et pour ça, si vous n’y mettez pas un brin de folie, d’interdit et de saugrenu vous n’arriverez nulle part. N’oubliez pas que ce qui est dans votre tête y reste et n’en sort pas à moins que vous le vouliez. C’est la même chose dans le cas où vous consigneriez vos pensées dans un carnet : si personne ne va le lire, personne ne saura ce qu’il y a dedans. Ainsi, vous ne serez pas jugé par les autres, alors, ne mettez pas de bâtons dans vos propres roues : ne soyez pas votre juge à cette étape-là de la création. Vous ferez le tri plus tard.
N’oubliez pas : Le ridicule ne tue pas. Ce qui ne tue pas nous rend plus forts. Donc, le ridicule nous rend plus forts !
Ce point-ci peut prendre l’aspect que vous voulez : un vrai coffre de pirate, une boîte à gâteaux, un dossier sur votre pc, un tableau sur Pinterest, etc. Personnellement et à l’heure actuelle, j’ai choisi la dernière option, mais quand j’étais ado, j’avais un classeur avec des images et des citations.
Le principe de ce point consiste à se constituer un trésors de photographies, de poèmes, de dessins, d’extraits de romans, de scènes de films, de musiques, de vidéos youtube, etc. qui vous inspirent, vous donne envie de créer, de raconter des histoires et d’aller y piocher régulièrement ou de temps en temps pour se ressourcer.
A l’instar de Walter Mitty, prenez le temps d’observer ce qui vous entoure et de vous déconnecter quelques instants, le temps d’imaginer où va cette dame, pourquoi ce monsieur sourit-il, quel est le livre préféré de ce petit garçon, et si cette petite fille était en réalité un chevalier jedi…
Et, à la manière d’un enfant, émerveillez-vous de tout !
A l’inverse du premier point de l’article, ici, il s’agit plus de s’inspirer de scènes précises ou de tournures particulières, une inspiration de forme plutôt que de fond. Il m’est déjà arrivé de me retrouver bloquer parce que je ne savais pas comment écrire une certaine scène. Pour me débloquer, je suis aller relire plusieurs passages de romans différents qui traitaient de ce sujet pour voir comment les auteurs s’en sont sortis.
Mais il ne faut pas attendre que le problème se présente pour lire. Dévorer des bouquins est également une bonne prévention du problème.
Voilà ! Je viens de vous livrer mes 10 principales astuces pour être aux petits soins de mon imagination !
Et vous ? Quelles sont les vôtres ?