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Les Fauves tome 1 sur 3
EAN : 9791092786583
220 pages
VFB Éditions (06/06/2017)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Dans un futur plus proche qu'on ne le croit, l'humanité se trouve divisée en deux. D'un côté, les individus civilisés mènent une existence confortable au sein de mégalopoles ultramodernes et surprotégées. Les règles y sont strictes, les sanctions sévères. Vivant en autarcie, totalement isolés d'une nature qu'ils ne comprennent plus et craignent par-dessus tout, ces citoyens sont les dignes représentants d'Homo sapiens industrialis. Mais à l'Extérieur, loin des ordin... >Voir plus
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Que lire après Les Fauves, tome 1 : RégressionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dans un futur pas si loin de nous, tout a été détruit par l'humanité : le climat s'est déréglé, les écosystèmes ont été chamboulés, de nombreuses espèces ont disparu, la mer a gagné du terrain,... L'homo sapiens industrialis a été forcé de trouver refuge dans des cités aseptisées protégées de l'Extérieur par des dômes constitués d'écrans qui dissimulent la réalité du "dehors" aux citoyens en projetant des images de paysages apaisants.
Dans l'une de ces cités, Oxalis, Nathaniel, un brillant étudiant en sociologie, va se retrouver au coeur d'une sale affaire qui le fera devenir l'un des "Fauves". Ces criminels à la gueule tatouée et exilés à l'Extérieur pour le bien de la communauté doivent vivre selon les lois de la nature pour survivre dans un environnement cruel.

Tout d'abord, je voudrais dire un tout tout tout grand merci à Manon Toulemont, l'auteur, pour sa confiance, car elle m'a gentiment envoyé son roman. C'était également une grande première pour moi, puisque j'ai aveuglément accepté de lire son petit dernier sans même savoir de quoi il parlait ! Je savais qu'il était question d'un héros du nom de Nathaniel et qu'il y avait une histoire en rapport avec des gros chats.

Et je n'ai pas été déçue du tout ! Même si celui-ci n'a pas été un coup de coeur comme Hoodoo l'a été, il n'en reste pas moins un excellent roman pour autant !

Le style est, encore une fois, une pure merveille : il est immersif, fluide et sans pitié pour le lecteur... et pour les personnages. J'aime cette plume acérée comme les griffes de ses Fauves qui nous plonge au plus profond du coeur de ces personnages et qui nous fait vibrer au gré des rebondissements sans nous ménager.

L'intrigue de ce roman est captivante. le récit se découpe en trois parties dont une, la première, se déroule à Oxalis, la cité sous le dôme. Les deux autres se déroulent à l'Extérieur, dans la "nature", ou ce qu'il en reste. J'ai particulièrement aimé ces deux parties-là qui transforment l'histoire en récit de survie et les personnages en bêtes sauvages. Par la manière dont elles étaient écrites, elles m'ont beaucoup rappelé les documentaires animaliers. Et connaissant la passion de l'auteur pour ces films, je gage que cet effet était voulu !
De plus, à une époque où les humains sont censés avoir évolués en une nouvelle espèce, l'homo sapiens industrialis et, de ce fait, s'être un peu plus éloignés de leur animalité, on se retrouve avec des personnages obligés de retrouver leurs instincts les plus primaires pour subsister.

Les personnages sont très bien développés. Chacun a une personnalité particulière dont les traits principaux correspondent au caractère de leur Fauve "totem". J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce principe : classer les criminels par type et chacun d'eux correspond à l'un des quatre grands fauves (lion, léopard, tigre ou guépard). On sent qu'une belle recherche documentaire a été faite sur le sujet, même si je soupçonne Manon Toulemont de connaître ces animaux sur le bout des doigts et que ce roman découle de ses recherches et non l'inverse.
J'ai beaucoup apprécié le caractère froid et pragmatique de Vincent. le héros a, quant à lui, un côté précieux que je trouve hilarant et qui le met parfois souvent dans des situations "délicates".

L'univers développé est captivant. Même si le cadre dystopique (une société parfaite pas si parfaite que ça) est assez "classique" : eugénisme, séparation de la population des plus riches aux plus pauvres, contrôle psychologique des citoyens, etc. toute la partie traitant de la manière de régler et réguler la criminalité est très originale, à mon sens. J'aime beaucoup les explications à propos des centres pénitenciers et, tout ce qui touche aux Fauves particulièrement qui est réellement un gros morceau et qui est très bien pensé.

Le seul bémol que j'ai trouvé à ce roman, c'est que je suis restée sur ma faim, justement, avec les Fauves : je suis sortie de ce récit avec beaucoup de questions et très peu de réponses. Même si je pense que c'était le but de l'auteur de piquer notre curiosité.

En bref, c'est un roman qui pourrait nous faire nous demander si nous avons réellement progresser au cours de notre évolution ou si, au contraire, nous sommes plutôt parti vers une régression. Ce fut une lecture plus qu'excellente que je recommande à tout ceux qui aiment les dystopies et les histoires de survie. J'attends la suite avec impatience !
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Bonsoir,
Dans le cadre de notre petit club de lecture, j'ai emprunté « les fauves, tome 1 : régression » de Manon Toulemont à Karine Soulas
Un monde apocalyptique, une société configurée par classe sociale, vivant pour les favorisés sous un dôme à l'abri des perturbations extérieures (climatiques, naturelles…). Des règles strictes, un eugénisme presque parfait, des contrôles psychologiques réguliers pour éviter tout dérapage.
Malgré cela, il arrive quelques accidents et c'est l'histoire de Nathaniel et Alexandre deux frères, brillants, promis à un bel avenir. Alexandre a dévié du droit chemin et c'est Nathaniel qui va être incarcéré à sa place, afin de lui remettre les idées en place et ne pas refaire la même erreur. Les prisons sont plutôt des lieux de conditionnement mental. Et en dehors de cette société dite civilisée vivent les « Fauves » personnes ayant échoué au redressement social et exilées en dehors du fameux dôme. Dans ce territoire où la nature a repris ses droits, la lutte pour la survie règne en maître.
Un premier tome prenant, j'attends la suite avec impatience.
Quatrième de couv. Dans un futur plus proche qu'on ne le croit, l'humanité se trouve divisée en deux. D'un côté, les individus civilisés mènent une existence confortable au sein de mégalopoles ultramodernes et surprotégées. Les règles y sont strictes, les sanctions sévères. Vivant en autarcie, totalement isolés d'une nature qu'ils ne comprennent plus et craignent par-dessus tout, ces citoyens sont les dignes représentants d'Homo sapiens industrialis. Mais à l'Extérieur, loin des ordinateurs, des aliments biosynthétiques et des machines survoltées, certains hommes sont retournés à l'état de bêtes : on les appelle « Fauves ». Criminels de sang et autres personnalités peu recommandables, exilés de la société pour leurs méfaits, peuplent les territoires sauvages à l'écart des villes. Là-bas nulle loi ne subsiste, si ce n'est celle du plus fort.
Nathaniel Darseau, riche et brillant étudiant de la capitale Oxalis, ne semble guère destiné à rejoindre cet enfer. Aucun instinct primitif n'anime ce jeune homme conditionné par une société résolument pacifiste. Il faudrait un incroyable concours de circonstances, une diabolique conspiration, une malchance inouïe pour entraîner notre héros dans cette spirale de violence et de mort...
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La couverture est très jolie et vraiment représentative de ce roman.

Quand nous commençons ce livre, nous sommes tout de suite pris au coeur de l'histoire et nous sentons que la dystopie est bien présente.
Nous nous attachons rapidement aux personnages et nous arrivons parfaitement à nous immerger dans les lieux.
Nous avons un peu peur que l'histoire soit une pâle copie de toutes les autres dystopies, mais non, ce n'est nullement le cas. Cette dernière est très bien ficelée. L'auteur à créer des secteurs dans sa ville qui donnent une impression de déjà vu dans "Divergente" et "Hunger games", mais cette fois-ci, nous admirons le fait que l'auteure place ses personnages dans ceux-ci en fonction de leurs degrés de dangerosité. Encore une fois, tout est question de politique et de "soit disant " bien être à l'Interieur. Toutes personnes autres que les végétariens sont considérés comme des monstres. Ceux qui aiment la viande et détruisent la faune sont des pestiférés et sont en quelques sortes internés afin qu'ils soient desintoxiqués.
Pour Nathaniel, notre personnage principal, nous sentons tout de suite que c'est quelqu'un de bien, de gentil et très intelligent. Nous sommes stupéfaits de voir ce qu'il devient dans cette histoire. Nous ressentons de la tristesse et de la rage. Nous n'apprécions pas ses parents qui sont des personnes sans coeur et sans âmes. Ce sont des personnes froides et très vicieuses.
Quand nous voyons ce qui arrive à notre personnage principal, nous leurs en voulons, car ils n'ont aucun amour pour leurs enfants et encore moins pour Nathaniel.
Arrivés dans un lieu lugubre où des prisonniers seraient encore mieux traités, nous avons une boule au ventre. Nous n'apprécions pas les personnages qui y sont, mais cela donne encore plus de cachet à l'histoire et plus d'ambiance. Il y a un personnage en particulier qui nous exècre. Nous sentons que c'est une personne mauvaise et sans âme.
Quand nous voyons un passage avec un animal, nous avons mal au coeur et si nous le pouvions, nous détournerions la tête, tellement l'auteure note de détails dans ce passage. Par la suite tout s'accélère et nous sentons que quelque chose d'important se créer dans cet endroit.
Puis tout à coup, nous voilà propulsés auprès de Nathaniel, à l'extérieur. Nous comprenons ce que ça veut dire et nous sommes angoissés pour notre personnage. Là, toutes les explications sur les tatouages représentants des fauves prennent tous leurs sens. Nous comprenons pourquoi un personnage en particulier a l'un des plus rares et nous trouvons cela injuste pour lui.
Dans cet environnement, nous sentons que notre personnage principal est fragile et qu'il n'a pas forcément envie de suivre la façon de vivre de ce lieu. Pourtant, un choix s'imposera à lui.
La loi est difficile et la survie est primordiale. Nous faisons la rencontre de plusieurs personnages que nous apprécions plus ou moins. Ils ont chacun leurs caractères et sont totalement différents les uns des autres ce qui donne encore plus de caractère à l'histoire.
Nous sentons de nombreuses tensions au sein de l'Exterieur et rien n'est simple pour tous les personnages, encore moins pour Nathaniel.
Quand nous arrivons à la fin de cette histoire, un dernier retournement de situation se fait et nous sentons que le prochain tome sera dans la même lignée que celui-ci, mais avec de la cohésion et de l'amitié en plus.

Est-ce que j'ai aimé ce livre ?

J'ai totalement adoré ce roman ! Je ne pensais pas que j'allais rentrer dedans aussi facilement et c'est heureusement le cas grâce à l'écriture fluide de l'auteure. J'ai vraiment apprécié les personnages, même si pour certains, ils sont totalement détestables, ce n'est pas grave, je les ai appréciés dans leurs rôles de méchants.
Tout est très bien ficelé du début à la fin et je suis heureuse de voir que les dernières lignes annoncent un second tome totalement trépidant. J'ai hâte de lire la suite.
Lien : https://lesangdeslivres.blog..
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Une dystopie captivante et originale !

Trahi par sa famille qui souhaite préserver sa réputation, Nathaniel se retrouve incarcéré à Sincérité, une maison de rééducation, pour une faute qu'il n'a pas commise. Malheureusement pour lui, il est doté d'un fort caractère qui le pousse à s'insurger et à rendre coup pour coup, ce qui ne va pas arranger sa situation. de plus appartenant à une caste de privilégiés, rien ne l'a préparé à se faire traiter comme un moins que rien ce dont son orgueil s'accommode très mal. Il se révolte, résiste, désobéit et tous ces comportements ne font que l'enfoncer davantage. Jusqu'à ce que l'impensable arrive…

Au début Nathaniel m'énervait un peu par son arrogance, son comportement de nanti mais très vite je me suis attachée à lui devant l'injustice de son sort et l'horreur des méthodes utilisées pour le “rééduquer”. C'est un jeune homme très intelligent et cultivé ce qui lui permet de comprendre très vite où il se trouve et de s'adapter. Il va chercher à tout prix à préserver son humanité et il a bien du mérite. Je me suis demandée si parmi les Fauves il en existait un seul qui ait gardé une trace d'humanité. C'est vraiment l'enfer sur terre où seuls les plus forts et les plus cruels survivent.

Manon Toulemont nous offre une dystopie tout à fait originale. Les deux univers qu'elle a créés font froid dans le dos. Nathaniel et sa famille vivent à Oxalis, une société aseptisée et informatisée, régie par des lois implacables : évaluation psychologique annuelle afin d'éviter toute déviance, nourriture bio-artificielle et défense de manger de la viande, rééducation de tous les individus présentant ne serait-ce que les prémices de violence ou de perversité et expulsion à l'Extérieur de tous ceux qui sont considérés comme des criminels. L'Extérieur, c'est ce qui subsiste de notre monde après la Grande Crise : atmosphère polluée, monde en décomposition, bâtiments en ruine, seuls les animaux qui ont pu s'adapter ont survécu et surtout les êtres qui y habitent sont les Fauves : criminels dont on s'est débarrassés après leur avoir tatoué sur le visage le masque de léopard, tigre, lion ou guépard. Un seul objectif : survivre et pour cela, tout est bon, assassinats, vols, cannibalisme…

J'ai été totalement happée par cette lecture. L'auteure écrit très bien et elle a su maintenir le suspense d'un bout à l'autre. Je me suis posé beaucoup de questions, certaines ont trouvé leurs réponses, pour d'autres il me faudra attendre le tome suivant car j'ai vraiment envie de connaître la suite des aventures de Nathaniel, savoir comment il va évoluer, découvrir davantage cet Extérieur et ceux qui y vivent.

Une dystopie addictive et surprenante, un héros attachant qu'on a envie de suivre, deux mondes glaçants et des personnages qui font frissonner… J'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Et bien !
Pauvre Nathaniel :'(, il n'a vraiment pas de bol !

D'entrée, l'auteure nous met dans le bain. Une société javellisée, Un jeune homme qui se laisse tenté par la liberté et un frère qui va tout faire pour le sauver.
Et boum ! Les parents tout aussi javellisés, trahissent le grand frère.
Une longue descente aux enfers commence pour Nathaniel.

Manon nous dépeint un probable futur de notre société et ce n'est pas réjouissant.
Des personnages travaillés à la limite de la caricature. J'adore la mère, horrible à souhait, le père qui s'en fiche royalement et le petit frère, de lui nous ne savons que très peu de chose.
Par la suite, les pathologies des Fauves sont bien décrites, bien amenées au sein de l'histoire.
Dame Toulemont nous montre comme un homme tout ce qu'il y a de plus banal finit par sombrer dans la folie, ce rendre compte qu'il s'est passé quelque chose et tenter de survivre.

L'histoire est parfois un peu longue mais très bien emmené avec ses moments clés où tout bascule.
Le style de l'auteure est moderne, ce n'est pas du langage parlé mais il reste très facile à lire.

Je suis curieux de savoir comment Nathaniel va s'en sortir.
J'ai passé un bon moment de lecture avec Les Fauves et je remercie les éditions VFB de me l'avoir confié.

Bonne lecture !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Une vitre sans tain permet aux médecins de jouir d’une vision complète de la salle de guérison depuis une plate-forme surélevée, invisible pour les occupants de la pièce. Cette dernière ne contient qu’une table en acier inoxydable sur laquelle reposent une boîte fermée et un seau en plastique, ainsi qu’une chaise fixée au sol à quelque distance. La porte s’ouvre. Mme Guébin fait son entrée, suivie par deux infirmiers encadrant Nathaniel… ou plutôt soutenant ce dernier. Le jeune se déplace d’une démarche chancelante, sans force, et vient s’effondrer sur la chaise. Son teint très pâle lui confère un air maladif. Il semble avoir du mal à se tenir droit et laisse ses yeux errer dans le vague. Depuis leur promontoire caché, les psychiatres contemplent la scène.
- Le sujet ne paraît pas en grande forme…, commente la représentante de Bravoure.
- Ce sont les effets secondaires du traitement, explique Perrin. Fatigue intense, tremblements, difficultés d’élocution et vacuité du regard sont les symptômes habituels. On observe aussi chez cet individu particulier une tendance aux crises d’angoisse. Le traitement n’en est encore qu’à sa phase expérimentale, mais nous travaillons à réduire les effets indésirables dans l’optique d’une commercialisation.
- Nathaniel retrouvera l’ensemble de ses facultés sitôt que nous l’aurons sevré, ajoute Lorient.
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Alexandre lève sur moi des yeux terrifiés, conscient que son écart d'hier constitue une faute assez grave pour lui valoir un petit séjour dans cet établissement à la sinistre réputation. Je m'efforce de le rassurer à voix basse tandis que les pas du médecin se rapprochent.
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Quelque chose d'énorme s'esquisse dans mon esprit, une révélation telle que j'échoue à la concrétiser durant plusieurs secondes. Il me faut pourtant bien finir par admettre que je me trouve devant un miroir. Que cette figure tachetée m'appartient. Que ces yeux au regard fou sont les miens.
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