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Avant d’envisager l’édition ou l’autoédition, il va de soi qu’il faut d’abord avoir un livre à éditer. Or, l’écriture d’un ouvrage n’est pas toujours une chose à facile à aborder, surtout si c’est le premier.
C’est pour ça qu’aujourd’hui, j’aimerais vous donner 10 conseils pour écrire un livre. Ces conseils-là, d’autres me les ont donnés et je ne les ai pas toujours suivis, croyant être trop différente pour qu’ils fonctionnent pour moi. Et pourtant, bizarrement, dès que j’ai commencé à tous les appliquer, tout a beaucoup mieux fonctionné !
Alors je vous les partage pour que vous aussi vous puissiez écrire tous ces livres que vous avez envie d’écrire, qu’ils soient de fiction ou pas !
Ne vous jetez pas à corps perdu dans l’écriture dès que la moindre petite idée pointe le bout de son nez. Prenez le temps de l’évaluer, de voir jusqu’où vous pourrez aller avec elle, ce que vous pourrez en tirer.
Toutes les idées ne sont pas bonnes à écrire : certaines ont déjà été traitées des milliers de fois, d’autres n’ont juste rien à raconter.
Si, après réflexion, vous vous rendez compte que votre idée fait partie de celles qui ne sont pas bonnes à écrire alors vous pouvez :
Pour réussir un livre, qu’il soit fictionnel ou non, il est primordial de le planifier afin de savoir où l’on va.
Prenez une feuille et écrivez au moins les grandes étapes du livre que vous voulez écrire. Peu importe que vous soyez jardinier (écriture scritpurale) ou architecte (écriture structurale), la seule différence qui distingue l’un de l’autre, c’est la quantité de préparation. Les jardiniers auront plutôt tendance à limiter leurs plans et fiches à quelques notes sur un coin de feuille alors que les architectes noirciront des pages et des pages de plan et de documentations.
C’est à vous, et à vous seul-e-s, de définir vos besoins minimums en termes de planifications.
Le problème principal des écrivain-e-s, c’est la gestion du temps.
Je croise souvent des réflexions comme « Je n’ai pas le temps d’écrire » ou encore « J’attends d’avoir le temps pour écrire ». S’il y a bien une chose que j’ai apprise en écrivant mon premier roman, c’est que l’on ne trouve jamais le temps d’écrire.
Si vous voulez écrire votre livre, il vous faut prendre ce temps, l’arracher à votre agenda s’il le faut. Et la meilleure manière d’y arriver, c’est de prendre rendez-vous avec soi-même.
Alors, prenez votre agenda, qu’importe que ce soit un planner, Google Calendar ou un bullet journal, choisissez une plage horaire de la durée de votre choix (entre 30 minutes et 2 heures, c’est l’idéal) et notez-y : « J’écris ! »
Mettez-en autant que vous le souhaitez dans votre agenda, mais tenez-vous-y ! Ces plages horaires doivent être bloquées, cadenassées. Ce doivent être des moments de votre semaine que vous ne dédierez qu’à l’écriture et à rien d’autre.
Pour preuve que cette méthode marche : j’ai commencé la rédaction du premier tome de ma série en mars 2014 et je l’ai terminé en février 2017. J’ai mis 3 ans à l’écrire non pas parce que j’avais beaucoup à dire, mais parce que j’attendais de trouver le temps. Or, dès que je me suis fixé des périodes d’écriture, tout a avancé beaucoup plus vite ! En me fixant des rendez-vous avec moi-même, j’ai écrit mon tome 2 en 6 mois ! Pourtant, je n’écris que 5 heures par semaine à raison d’une heure par jour, du lundi au vendredi.
Le deuxième problème des écrivain-e-s, c’est la procrastination.
La première chose à faire, c’est réussir à se dire non à soi-même. C’est bien beau de se fixer un rendez-vous avec soi-même, mais encore faut-il réussir à se couper du monde pour se concentrer sur ses écrits. Pour supprimer toute distraction, commencez par éteindre votre téléphone ou mettez-le en mode avion si vous vous aidez d’applications pour écrire, comme un chronomètre.
Le mode avion est un paramétrage préconfiguré qui existe sur tous les smartphones et sur tous les systèmes d’exploitation et qui permet de couper toutes les connexions réseau tout en vous permettant de continuer à utiliser les applications et fonctions qui ne nécessitent pas d’être connectées. Le mode avion déconnecte :
Ainsi, vous ne risquez plus d’être dérangé-e par des appels, des SMS, des emails, des notifications de réseaux sociaux…
Ensuite, si vous écrivez sur papier, éteignez votre ordinateur. Si vous écrivez sur ordinateur, bloquez toutes les notifications, notamment les notifications mail de Windows live mail, et fermez tous vos onglets ou ne gardez que les utiles.
Par exemple, pour moi, il s’agit de YouTube (pour ma playlist d’écriture), Larousse et Synonymes.com.
La seconde chose à faire, c’est de réussir à dire non aux autres. Si un ami à envie vous voir autour d’un café pour profiter du soleil ou qu’une amie veut vous téléphoner pour papoter, vous devez leur dire non. Ce rendez-vous que vous avez pris avec vous-même dans votre agenda doit avoir avoir la même valeur qu’un cours ou qu’un rendez-vous client : il ne peut être ni reporté, ni annulé.
Si vous avez peur ou honte de dire à vos proches que vous ne pouvez pas accepter leurs demandes parce que vous écrivez, alors dites-leur simplement que vous avez un rendez-vous.
De même, si vous avez peur de vous couper du monde (peur de rater un appel important par exemple), rappelez-vous que ce n’est que pour un court laps de temps, 2h maximum. C’est le temps d’un film ! Or, au cinéma, vous êtes tout autant coupé-e du monde et ça ne pose pas problème, ni pour vous, ni pour autrui.
Lorsque vous voyager, normalement, vous devez démarrer de chez vous pour, in fine, arriver à destination. Or, si vous passez votre temps à quitter votre chez vous, puis revenir parce que vous avez oublié votre portefeuille, votre brosse à dents, votre paire de chaussettes porte-bonheur, etc. vous n’arriverez jamais à destination.
L’écriture c’est la même chose : si vous voulez boucler votre premier jet, regardez devant vous et non derrière.
Ne corrigez pas vos chapitres précédents tant que vous n’avez pas terminé d’écrire le premier jet de votre livre. Vous aurez tout le temps de perfectionner vos écrits une fois que vous aurez tout écrit. D’ailleurs, vos corrections seront beaucoup plus efficaces si vous les effectuez alors que vous avez déjà une vue d’ensemble de tout votre travail.
En outre, les corrections ont souvent un aspect déprimant, et ce, pour deux raisons. La première, c’est que vous allez être confronté-e à votre écriture brute, à votre premier jet, et il est très fréquent, pour ne pas dire inévitable, que vous la trouviez médiocre. Quand on y est confronté-e en pleine rédaction, on se sent souvent trop découragé-e pour écrire la suite (le fameux : « Tout ce que j’écris est mauvais ! Je suis un-e écrivain-e raté-e ! »), alors que si on y est confronté après la rédaction, on se sent déjà plus confiant-e parce que le livre est déjà terminé et parce que vous savez que la correction est l’étape suivant la rédaction. Se dire que l’on ne doit que corriger son texte et non plus le finir et le corriger, ça change tout. C’est beaucoup moins décourageant.
La seconde, c’est que vous n’aurez pas l’impression d’avancer dans vos écrits. Et ce sera vrai. Corriger sans cesse ce qui aura déjà été rédigé ne vous emmènera pas vers l’écriture du mot Fin. Ainsi, en corrigeant avant d’avoir terminé, vous penserez avancer alors que, en réalité, il n’en est rien.
Il n’y a rien de pire que de mener plusieurs gros projets d’écriture de front. C’est d’autant plus vrai pour les projets de fiction.
Il est fréquent de voir de jeunes écrivain-e-s (dans le sens “qui se sont mis récemment à l’écriture”) commencer des dizaines de projets et n’en finir aucun.
Si une nouvelle idée vous tombe dessus, essayez soit de l’intégrer à votre projet en cours, soit de la mettre de côté pour plus tard, pour en revenir au point n°1 : laissez-la mûrir.
C’est vrai que lorsque l’on travaille sur un projet de longue durée, il peut arriver que l’on se lasse ou, tout simplement, que l’on soit séduit-e par la fraîcheur de cette nouvelle idée (le fameux “attrait de la nouveauté”). Céder à cette pulsion de vouloir écrire un nouveau projet en parallèle avec l’ancien est, le plus souvent, le meilleur moyen de ne jamais terminer aucun des deux.
En outre, si vous avez déjà un problème de temps pour écrire un seul ouvrage, imaginez si vous deviez en écrire deux !
Cependant, si cette nouvelle idée vous obsède au point que vous ne pouvez pas la mettre de côté pour plus tard, alors prenez des notes. Développez-là, commencez vos fiches de personnages, de lieux, etc., mais faites-le en-dehors des plages horaires que vous avez dédiées à votre projet principal.
J’aimerais préciser qu’il est possible de mener plusieurs romans de front, mais pour cela vous aurez besoin de beaucoup d’organisation et de temps. Mener plusieurs projets de front demande de la rigueur et de la discipline.
Écrire nous demande de synthétiser nos pensées pour les traduire en mots et il faut accepter qu’ils ne soient pas parfaits du premier coup, cela vaut autant pour la fiction que pour la non-fiction. C’est un acte de lâcher-prise qui demande beaucoup de concentration et de bienveillance envers soi-même. Aussi, faut-il se sentir bien dans l’environnement dans lequel on écrit.
Pour ce faire, vous devez trouver les différents ingrédients qui favorisent votre concentration. Ces derniers peuvent tenir dans plusieurs éléments :
Si vous manquez d’imagination ou si vous avez peur du ridicule, je vous conseille de lire cet article d’Actualitté : Les méthodes de travail les plus étranges des écrivains.
Quand on écrit des livres, il est important de s’imprégner des mots des autres, de leurs univers, de leurs styles, de leur structure afin de pouvoir en tirer ce qui nous convient et faire notre propre chemin en tant qu’écrivain-e. Les mots et leur usage ne peuvent s’apprendre que dans d’autres livres.
Lire des styles d’écriture variés permet de comprendre les différents rouages de l’écriture. Il permet également de se trouver des modèles à suivre et, ainsi, de nous imposer un certain niveau d’exigence.
Ça peut paraître saugrenu, mais c’est très motivant de devoir rendre des comptes à quelqu’un.
Ce que je vous conseille, c’est de choisir une personne de confiance dans votre entourage, de la mettre au courant de votre projet d’écriture et, après chaque session d’écriture prévue, vous lui direz combien de mots ou signes vous aurez écrits.
Si vous n’avez pas écrit, cette personne peut vous donner un gage (comme lui payer un restaurant ou un cinéma).
Si vous avez une communauté sur les réseaux sociaux, vous pouvez aussi leur rendre des comptes… et elle pourrait aussi vous donner des gages.
Dans mon cas, à chaque fin de session d’écriture, j’envoie à mon mari un message pour lui dire combien de mots j’ai écrits. Ensuite, dans la foulée, je publie, sur mes réseaux sociaux d’autrice, un extrait de ce que je viens d’écrire. Ça me permet d’avoir l’impression de devoir tenir des obligations et ça m’aide vraiment à être constante dans mon écriture.
Parce qu’après tout, si on écrit, c’est d’abord et avant tout parce que l’on aime ça !
Ne perdez donc pas de vue le plaisir des mots et le plaisir d’écrire.
Alors, dites-moi : lequel vous semble le plus utile ? Ou le plus absurde ? En appliquez-vous déjà certains ?
Une réponse à “10 conseils pour écrire un livre”
Merci pour votre accueil.veuillez me donnez le modèle de plan de l’un de vos livres. À très bientôt.