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Je vous en avais parlé dans la présentation de mes projets et objectifs de 2024 : je compte définitivement fermer mon blog Prom’Auteur et transférer tous les articles qui s’y trouvent encore ici.
L’autoédition est un sujet qui me tient vraiment à cœur, c’est pour cette raison que je n’ai pas voulu laisser tomber ces articles dans l’oubli. Je souhaite également continuer d’en parler, même une fois que tous les articles auront été transférés.
Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet dont je voulais parle depuis longtemps : le choix de son imprimeur lorsque l’on s’autoédite.
Il ne sera pas question de comparer différentes plateformes, bien que je parlerai de quelques plateformes pour illustrer mes propos. Un article de comparaison de plateformes est toutefois prévu.
En fin d’article, je vous propose différentes questions à vous poser pour que vous puissiez affiner vos préférences, orientez vos recherches et choisir la meilleure solution pour vous.
Choisir un imprimeur quand on s’autoédite, ce n’est pas simplement choisir un prestataire, c’est signer un contrat de collaboration commerciale dont dépendra une partie de vos revenus.
Avant de vous listez les questions j’aimerais faire un rappel des options qui se présentent à vous. En effet, il existe deux types d’impression : l’impression dite traditionnelle et l’impression à la demande.
N.B. : Dans la suite de cet article, je parle à plusieurs reprises du “contact client”. Il ne s’agit pas des retours des lecteurs et lectrices, mais de la gestion des commandes, des problèmes avec les commandes, des retours des livres abîmés, de la facturation, des remboursements, des impayés, etc.
L’impression dite traditionnelle est une impression qui se fait en tirage. C’est-à-dire qu’il faut commander un nombre minimum d’exemplaires (en général, le minimum se situe entre 200 et 500 exemplaires) à votre imprimeur qui vous les fournira. Ce sera à vous, ensuite, de les envoyer à vos clients (libraires, plateformes de ventes, lecteurs, lectrices…)
Avantages :
Inconvénients :
De mon point de vue, le système en tirage est intéressant si vous comptez vendre principalement en salon et grâce à des séances de dédicace. Si vous souhaitez également vendre sur internet et en librairie via un réseau de diffusion, ce système vous demandera beaucoup de temps et ne vous en laissera pas pour écrire (un désavantage si c’est votre cœur de métier).
L’impression à la demande est une technique d’impression particulière qui s’inscrit dans un processus commercial.
L’impression, au lieu d’être un tirage d’une grande quantité d’ouvrages calculé sur base d’une estimation des ventes, est faite en fonction des commandes passées à l’imprimeur, et ce, sans exiger un nombre minimum d’exemplaires.
L’impression à la demande permet d’éviter la surproduction et, donc, les invendus à détruire ou à stocker et le gaspillage. Toutefois, en général, l’impression à la demande s’inscrit dans un processus commercial qui s’étend au-delà de la simple impression puisque l’éditeur (ou l’autoédité-e dans notre cas) n’est plus un intermédiaire entre la clientèle (lectorat ou librairies) et l’imprimeur.
Avec l’impression à la demande, les lecteurs et lectrices passent directement commande auprès de l’imprimeur (soit par sa librairie ou une plateforme de vente) et l’imprimeur imprime l’exemplaire commandé et l’envoie directement au lecteur/à la lectrice (ou à la librairie par qui la commande a été faite).
Il existe toutefois une différence entre un simple imprimeur à la demande et une plateforme d’autoédition. L’imprimeur ne fait qu’imprimer et envoyer le livre alors que la plateforme fournit toutes une série de services annexes tels que l’attribution d’ISBN, le dépôt légal, la diffusion-distribution en librairie et sur plusieurs plateformes de vente, conversion du texte en ebook, conception de la couverture, mise en page, correction, création de matériel publicitaire…
Avantages :
Inconvénients :
De mon point de vue, ce système est idéal si vous souhaitez vendre au plus large public possible car il s’occupe des deux parties les plus chronophages : la logistique et le contact clientèle. Ainsi, ce système vous libère du temps pour faire votre promotion et écrire d’autres livres (un avantage si c’est votre cœur de métier).
Ce n’est un secret pour personne, mes conseils s’adressent aux personnes qui souhaitent devenir des auteurs et autrices indépendantes (c’est-à-dire faire de l’autoédition leur métier) et à celles et ceux qui veulent en tirer des revenus substantiels, comme un complément de salaire de mi-temps.
Il est donc primordial de commencer par vous demander ce que vous voulez vraiment. L’autoédition n’est pas une solution miracle pour “gagner des revenus passifs facilement et partir en vacances toute l’année” comme on peut lire trop souvent. En autoédition, comme ailleurs, on n’a pas le beurre et l’argent du beurre. Il faut travailler et investir de son temps, de sa personne et de son argent pour que ça marche.
Connaître la place que l’on souhaite donner à l’autoédition dans sa vie et dans son projet professionnel vous permettra de choisir la solution la plus adaptée à vos besoins et vos envies.
Pour vous aider à prioriser, voici quelques questions complémentaires :
Est-ce d’écrire d’autres livres ? De n’en écrire que quelques uns de temps en temps et de vous concentrer sur la vente de ces derniers ?
Établir vos priorités vous permettra de définir avec plus de précision les tâches que vous souhaiterez déléguer afin de vous dégager du temps pour vos priorités.
Gardez tout de même à l’esprit qu’il n’existe pas de solution miracle pour vendre vos livres. À moins de payer un ou plusieurs prestataires qui s’occuperaient de faire votre marketing à votre place, il vous faudra mettre la main à la pâte.
Et si vous ne voulez pas vous occuper de votre marketing et que vous ne voulez pas payer quelqu’un non plus, mais que vous voulez vendre vos livres, alors l’autoédition n’est clairement pas faite pour vous 😉
À lire aussi : L’autoédition est-elle faite pour vous ?
Comme Ethan l’a très bien rappelé dans sa vidéo, si on fait appel à un prestataire, c’est pour gagner du temps pour écrire nos autres livres.
Je vous conseille d’aller jeter un œil à sa propre liste de question qui est complémentaire à la mienne : Impression à la demande POD Quelle plateforme d’autoédition choisir.
Comme je l’ai déjà dit, des livres, ça prend vite de la place et ça s’abîme vite si ce n’est pas conservé dans de bonnes conditions.
Formats, qualité et couleur du papier, qualité des livres, couverture matte/brillante/vernis sélectif, reliure, etc.
Si oui, optez plutôt pour un impression classique si vous pouvez stocker vos livres chez vous et avancer de grosses sommes à chaque tirage.
Vous pouvez également opter pour une solution hybride si vous voulez aussi vendre sur des plateformes de vente en plus des salons, mais faites attention à ne pas avoir de format de livres différents pour éviter de dépareiller les bibliothèques de vos lecteurs et lectrices.
Certaines plateformes ne sont accessibles qu’avec certains prestataires.
Par exemple :
Certaines plateformes vous fournissent des ISBN, ainsi vous n’avez pas besoin d’en commander vous-même.
En se rappelant que, depuis mars 2019, la commande de nouveaux segments coûte 25€ à l’AFNIL (pour la Belgique francophone et la France).
À lire aussi : Quel est les réel coût de l’autoédition ?
Certaines plateformes font payer des coûts supplémentaires pour des distributions internationales et/ou européennes.
Et, bien sûr, plus c’est loin, plus c’est cher.
D’autres répercutent le coût de la distribution internationale sur le prix du livre à l’achat. Ainsi, les autaires ne paient rien, mais ce sont les lecteurs et lectrices qui en font les frais.
Si oui, êtes-vous prêt-e à payer pour ou préférez-vous que cela soit pris en charge par votre imprimeur ?
Cette question vous permettra de vous décider lorsque vous établirez le prix de votre livre : les coûts de fabrication des livres varient en fonction des plateformes et le minimum que vous souhaitez gagner par livre peut induire un tarif rédhibitoire pour votre lectorat.
Certaines plateformes font payer des abonnements de diffusion-distribution, d’autres se rémunèrent sur le prix des livres et ne vous demandent pas de frais d’avance.
Les employé-e-s des ateliers polonais d’impression d’Amazon ne sont clairement pas traité-e-s de la même manière que les employé-e-s des ateliers français de Bookelis, par exemple.
Tous les imprimeurs ne produisent pas de livres de qualité équivalente. Certains produisent des ouvrages de qualité moyenne, d’autres de très bonne qualité.
Par exemple, pour ma part, l’une des raisons pour lesquelles je n’ai pas choisi Amazon comme imprimeur est que je trouve leurs ouvrages trop « mous ».
La question de la diffusion et de la distribution des ebooks arrivera plus tard, rassurez-vous 😉
Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui !
J’espère que cet article vous sera utile pour vous guider dans vos choix.