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Il est facile de se laisser emporter par la conception de cartes détaillées, la création de systèmes de magie complexes ou l’élaboration de cultures fictives riches.
En bref, la construction d’un univers est un processus passionnant. Tellement passionnant qu’il peut parfois nous absorber corps et âme, au point de nous faire perdre toute notion du temps. C’est ainsi que l’on peut passer des mois, voire des années sur la création de son univers.
Aujourd’hui, je tiens à vous partager trois raisons pour lesquelles il ne faut pas consacrer trop de temps à son worldbuilding.
Lorsque l’on consacre des mois, voire des années à développer son monde sans jamais passer à l’étape suivante — qu’il s’agisse de la rédaction de son roman, de la construction d’un autre univers ou tout simplement de l’abandon de votre projet actuel pour un autre —, on risque de perdre tout intérêt pour l’univers en question, voire pour l’écriture en général.
Chercher à peaufiner le moindre détail ou sans cesse tout reprendre pour pouvoir y placer toutes vos nouvelles idées ne fera qu’augmenter le sentiment de lassitude dû à l’impression de ne pas avancer.
Sans oublier que vous vous exposez au risque de vous dégoutez de votre propre univers en le révisant ad nauseam.
Lorsque vous vous lancez dans un projet d’écriture, vous le faites parce que vous avez des choses à dire, des histoires à raconter, des personnages à faire vivre, des thèmes à explorer. Plus vous traînerez à avancer dans votre projet — c’est-à-dire à l’écrire — plus risquer de perdre de vue toutes ces choses importantes que vous souhaitiez partager.
En outre, n’oubliez pas que vous évoluez en tant que personne et donc en tant qu’écrivain-e également. Les sujets que vous souhaitiez aborder durant, par exemple, votre adolescence — quand vous avez posé les bases de votre monde — ne correspondent plus à ceux dont vous voulez parler maintenant que vous êtes adulte.
C’est alors que l’on peut ressentir un décalage entre nous-mêmes et nos aspirations littéraires et ce sur quoi nous travaillons.
Dans ces cas-là, au lieu d’essayer de corriger le tir avec votre projet de jeunesse, il vaut mieux le mettre de côté et repartir de zéro, ou juste avec les éléments que vous souhaitez garder et qui vous tiennent vraiment à cœur.
Le worldbuilding peut être une activité tellement séduisante qu’elle devient une excuse pour ne jamais se lancer dans l’écriture proprement dite. On peut se retrouver à accumuler des notes, des esquisses, des concepts et des idées sans jamais passer à la rédaction d’une histoire complète. L’excuse la plus courante est de dire que son monde n’est pas encore assez détaillé ou abouti.
Il peut parfois s’écouler des années pendant lesquelles le monde est construit, adapté, détruit, reconstruit, encore et encore. Le worldbuilding devient un refuge, un moyen de se rassurer au lieu de se confronter à la véritable difficulté de l’écriture.
Pour éviter ce syndrome, il est primordial de s’organiser, de se fixer des objectifs et, surtout, de se lancer dans l’écriture avant d’avoir “terminé” son worldbuilding.
On reparlera du syndrome créationniste 😉
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si l’article vous a plu, je vous invite à vous abonner à mes réseaux pour ne pas rater les suivants 😉
Là dessus, je vous laisse et vous dis à la prochaine !
Prenez soin de vous.
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Sortie prévue au printemps 2024 !
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