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De prime abord, on pourrait croire que lorsque l’on parle de worldbuilding Fantasy, on ne s’adresse qu’à des auteurs et des autrices de high fantasy et que celles et ceux qui écrivent de l’urban fantasy ne sont pas concerné-e-s.
Alors qu’il n’en est rien.
Un petit rappel avant de continuer
Quand je parle de high fantasy, je fais référence à tous les récits de fantasy qui se déroulent dans un monde entièrement créé.
L’urban fantasy, quant à elle, fait référence aux récits qui se déroulent dans notre monde. Ce genre regroupe le fantastique (selon sa définition commerciale et non selon sa définition académique), la bit-lit, les romances paranormales, etc.
Si l’on reprend la typologie expliquée dans l’article Les différents types d’univers, il s’agira des univers immersifs pour les premiers et des univers intrusifs pour les seconds.
Comme nous l’avons vu dans l’article Est-il obligatoire de créer un univers quand on écrit de la Fantasy ?, dès que l’on écrit de la Fantasy, qu’il s’agisse de high fantasy avec un monde complètement inventé ou de l’urban fantasy (que vous appelez peut-être fantastique) avec une intrigue que se déroule dans notre monde, il est primordial de créer un cadre pour accueillir les éléments imaginaires de votre roman, à commencer par la magie.
Or, on pourrait croire que parce que ces cadres sont très différents, l’un est un monde complètement inventé et l’autre se passe dans notre monde, ils n’ont rien en commun ou presque.
Vous vous doutez bien que si j’ai écrit cet article, c’est que j’ai des choses à dire.
Alors, commençons :
Qu’elle soit ostentatoire ou discrète, à base d’effets spéciaux à couper le souffle ou de quelques courants d’air discrets, la magie est LA caractéristique principale de la Fantasy.
S’il n’y a pas de magie, sous quelque forme que ce soit (des boules de feu, des sorts en latin, des vampires, des personnages qui parlent aux oiseaux, etc.), alors ce n’est pas de la Fantasy.
La magie est donc le premier point commun entre le worldbuilding pour un roman de high Fantasy et le worldbuilding pour un monde d’urban fantasy.
Ainsi, que vous écriviez de la high fantasy ou de l’urban fantasy, vous devrez, à un moment ou à un autre établir les règles qui régissent votre magie.
Je pense qu’il est important de préciser que la complexité de votre système de magie ne dépend pas de la distance qu’il y a entre votre monde et le nôtre, mais bien de ce que vous avez envie de créer. Certains mondes de high Fantasy ont une faible teneur en magie, là où certains univers d’urban fantasy ont des systèmes de magie très élaborés et très complexes.
Le lore correspond à l’Histoire de votre monde.
On est tenté-e de se dire qu’en urban fantasy, comme le récit se déroule dans notre monde, on n’a pas besoin de réécrire l’Histoire.
Et pourtant si !
Il n’est pas nécessairement question de réécrire toute l’Histoire de notre monde pour votre roman, mais il est important de se rappeler qu’en urban fantasy, il est très fréquemment question de communautés magiques vivant en marge du monde connu, voire en parallèle. Il est donc normal de se dire que ces communautés ont leur propre Histoire, avec leurs propres batailles, leurs propres événements marquants, leurs propres personnages historiques, etc. Je pense, par exemple, à tous les événements l’Histoire du peuple sorcier chez J. K. Rowling.
Il y a peut-être aussi des événements historiques qui ont une dimension, voire une version magique que le peuple « moldu » ignore.
Eh oui ! Même en urban fantasy on crée des sociétés.
Et ces Sociétés peuvent même être parfois plus complexes et plus développées dans certains univers d’urban fantasy que de high fantasy.
Une société, pour rappel, c’est un ensemble d’êtres humains — mais pas que quand il s’agit de fantasy — vivant en groupe organisé. Donc, que vous créez un clan vampire ultra-hiérarchisé ou de petites cellules familliales sorcières disséminées à travers le monde, vous créez des sociétés, dans les deux cas.
Dès qu’il y a une organisation au sein d’un groupe d’individus, il y a une société.
Qui dit Histoire et sociétés, dit forément cultures, traditions, us et coutumes.
Il est fort probable que vos personnages d’urban fantasy se retrouvent confrontés à un moment ou un autre à des traditions qui sont spécifiques à la partie magique de votre univers.
Il peut s’agir d’une célébration connue ou ancienne dont les rites sont spécifiques à votre ou vos communautés magiques, comme une version vampire de la Fête Nationale, ou une version sociére de Thanksgiving.
Ce peuvet aussi être des célébrations propres à votre ou vos sociétés magiques.
Bien sûr, chaque famille, clan ou autre peut avoir ses propres coutumes et ses propes façons de célébrer chaque fête ou chaque événement. Je pense, par exemple, aux rites et célébrations qui entourent des événements comme les naissances, les décès, les mariages, les anniversaires…
Quand on parle de races en fantasy, en général on pense aux races tolkieniennes, aux sirènes, etc. On pense rarement aux vampires, aux lycanthropes, aux fées, aux anges, aux démons et encore moins aux thaumaturges — car oui, les thaumaturges pourraient très bien être une race en soi!
Alors que définir un métabolisme particulier ou des aptitudes spécifiques, c’est créer (ou adapter) une race.
Ainsi, même en urban fantasy, on crée des races, tout comme en high fantasy. Même si tous les univers de high fantasy ne comptent pas nécessairement plusieurs races.
Voilà, je m’arrête la. J’aurais pu parler d’autres éléments comme la mythologie, les religions, les langues, les créatures… mais ces éléments-là sont tellement propres à chaque roman qu’en faire des généralités ne me semblait pas judicieux.
Bien sûr que l’on peut créer une mythologie, des religions, des langues, des créatures, des plantes, etc. aussi bien pour des univers de high fantasy que pour des univers d’urban fantasy.
En conclusion, j’aimerais terminer en vous précisant que le seul aspect du worldbuilding qui diffère vraiment entre la high Fantasy et l’urban fantasy c’est la géographie.
Car, comme l’urban fantasy se déroule sur Terre, il n’est pas nécessaire de créer la géographie et les carte de son monde, mais tous les autres éléments à créer sont les mêmes que vous bâtissiez un univers de high fantasy ou d’urban fantasy.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si l’article vous a plu, je vous invite à vous abonner à mes réseaux pour ne pas rater les suivants 😉
Là dessus, je vous laisse et vous dis à la prochaine !
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