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Dans le vaste monde de la fantasy, l’influence de Tolkien est indéniable. Ses œuvres ont établi un modèle pour la création de mondes, notamment en ce qui concerne les races.
Cependant, si vous souhaitez sortir des sentiers battus et explorer de nouvelles possibilités pour enrichir vos univers de fantasy, je vous propose de découvrir autre chose. Dans cet article, j’avais envie de vous faire découvrir ou redécouvrir cinq exemples de races non-tolkieniennes qui peuvent donner à vos récits une touche d’originalité et de fraîcheur.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pense qu’il est important de rappeler ce qu’est une race dite “tolkienienne”.
Traditionnellement, les races dites tolkieniennes sont les elfes, les nains et les hobbits. Parfois, on inclut également les orcs, les gobelins et les uruk-haï. Ce qui assez ironique quand on sait que toutes ces races sont issues de différentes mythologies et de différents folklores et n’ont absolument pas été créées par Tolkien. Si on les appelle ainsi, c’est principalement que l’auteur britannique les a popularisés grâce à ses œuvres et que, depuis Le Seigneur des Anneaux, il est courant de voir la même “trinité” de races, à savoir : les races humaine, elfe et naine.
La seule et unique race que Tolkien a vraiment créé sont les Ents, mais on n’en parle quasiment jamais.
C’est une question que je vois assez souvent passer, avec sa variante : “Suis-je obligé-e d’avoir des elfes/nain-e-s/orques/etc. dans mon univers ?”
La réponse est assez simple : vous faites ce que vous voulez 😉
Les races tolkieniennes ne sont en rien une obligation et encore moins une caractéristique de la fantasy. Elles sont juste devenues une habitude, certains et certaines iront même jusqu’à dire un cliché, mais ce n’est pas le débat du jour.
Quant à la question de savoir combien de races il faut dans son univers : il en faut au moins une seule, celle de votre personnage principal. Et cette race n’a même pas besoin d’être humanoïde.
Pour le reste, c’est vous qui voyez.
Encore une fois, l’idée d’avoir plusieurs races dans un univers de fantasy a été popularisée par Tolkien. La majorité des œuvres de fantasy avant Le Seigneur des Anneaux étaient mono-race (principalement des humains et des humaines) et c’était très bien.
Entrons maintenant dans le vif du sujet : la présentation de 5 races non-tolkieniennes dont vous pourrez vous inspirer pour vos propres romans.
Les géants et les géantes sont des êtres à la taille colossale. Ce peuple a la réputation d’être assez bête, bon vivant. Selon les histoires et les légendes, mais aussi selon les époques et les lieux, les géants et les géantes peuvent être soit d’un naturel malveillant et cruel ou bienveillant et généreux.
Ce peuple est très souvent rattaché à la nature — surtout à la terre, aux collines, aux montagnes et aux forêts — et à la magie, pour laquelle il aurait des dons innés.
Il parait, également, que le lancer de rochers serait leur sport favori.
Les selkies, dans la mythologie celtique, sont des créatures marines décrites comme des phoques capables de se métamorphoser en êtres humains en enlevant leur peau de phoque.
Le peuple des selkies est souvent perçu comme les gardiens et gardiennes des mers, offrant leur sagesse aux navigateurs et navigatrices ou encore comme étant les protecteurs/protectrices et les guides des sirènes et des tritons.
La plupart des récits qui parlent de selkies racontent des destins tragiques de jeunes femmes selkies forcées d’épouser des humains parce que ces derniers ont dérobé et caché leur peau de phoque, les empêchant ainsi de rejoindre la mer et leurs semblables.
Les tritons sont les représentants mâles de cette espèce mi-humaine mi-poisson.
Les sirènes, connues pour leur beauté ensorcelante et leur chant hypnotique, sont souvent associées à des légendes marines. Elles peuvent être des créatures bienveillantes aidant les marins en détresse, ou bien des entités dangereuses attirant les imprudents vers leur perte.
Les Tengus, issus de la mythologie japonaise, sont des créatures souvent décrites comme des oiseaux humanoïdes, avec un bec à la place du nez et des ailes terminées par des mains.
Dans la culture japonaise, les Tengus sont considérés comme des esprits des montagnes et des forêts, doués de pouvoirs magiques et souvent associés à la protection des lieux naturels. Ils se vêtissent et vivent dans des lieux isolés, loin des êtres humains. Leur foyer est construit dans des arbres où ils vivent en famille.
Ces êtres sont dotés d’une intelligence aiguë et d’une grande habileté en arts martiaux. On les représente souvent comme des sages ermites ou des guerriers redoutables.
On retrouve des Tengus dans le MMORPG Guild Wars 2, voici quelques exemples de tengus que l’on peut croiser dans le jeu :
Les centaures sont des créatures issues de la mythologie grecque. Ce sont des êtres hybrides mi-humains, mi-chevaux.
Ces êtres sont souvent dépeints comme des êtres sauvages, indomptables et enclins aux excès. Leur réputation est ambivalente, oscillant entre sagesse et brutalité.
Cependant, dans de nombreuses légendes, les centaures sont associés à l’éducation, à la guérison et à la divination, principalement grâce à l’astrologie.
Chacune de ces cinq races offre pléthore d’opportunités pour explorer des thèmes et des intrigues qui changent de d’habitude.
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Une réponse à “5 exemples de races non-tolkieniennes à utiliser dans vos univers”
Ce terme de races tolkienniennes est étrange quand on sait que Tolkien a placé des dizaines de races dans ses livres, y compris les maiar dont Sauron fait partie et les magiciens qui forment une race à part. Il y a d’ailleurs des change-formes dans « Le Hobbit ». J’écris actuellement un roman (voire une série) d’urban fantasy avec des korrigans, des kelpies (chevaux métamorphes) et des bêtes du Gévaudan. Aussi un projet de fantasy steampunk avec des dryades, des lamies et des léviathans.