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Aujourd’hui, on aborde en détail des aspects du fonctionnement de la Magie que nous avons déjà approchés plus tôt dans la série : les différences entre magie instinctive et magie rituelle.
Pour rappel, lorsqu’un thaumaturge désire lancer un sort, il doit se connecter à la Magie et lui faire comprendre, par le biais des connexions magiques, ce qu’il attend d’elle. C’est à propos de ce mécanisme de « communication » entre le thaumaturge et la magie que porte l’article du jour.
Nous avons déjà abordé cette magie lorsque nous avons parlé de la typologie de thaumaturges. Mais un petit rafraîchissement de mémoire ne fait de mal à personne.
Donc, le principe de la magie instinctive consiste, comme son nom l’indique, à ce que le thaumaturge se base sur ses sensations et ses ressentis pour faire appel à sa magie.
Lorsqu’il se connecte à sa source interne de magie, il va simplement communiquer ses intentions en visualisant le résultat qu’il souhaite obtenir en y insufflant ses émotions. Alors, je dis « simplement », mais cette simplicité est toute relative. L’intensité de concentration et la précision de la visualisation dépendent de ce que souhaite le thaumaturge : plus il sera exigent dans ses intentions, plus il aura besoin de se concentrer et de faire appel à sa magie.
Une fois l’intention établie, la magie jaillit et produit l’effet désiré… ou pas ! En effet, ce n’est pas parce que le thaumaturge utilise la magie grâce à son instinct que les erreurs et les accidents sont exclus. — Ce n’est pas parce que vous savez vous servir de vos dix doigts que vous ne cassez jamais de vaisselle. 😉
La magie instinctive ne nécessite aucune composante autre que la concentration. L’énonciation d’une incantation se limite en général à un seul mot et sert davantage à la concentration et à faciliter la visualisation du but qu’à créer une connexion magique.
La magie rituelle est une magie complexe qui demande au thaumaturge de faire appel à une source de magie externe et, parfois, à sa propre source de magie s’il en dispose d’une, ce qui n’est pas le cas avec un Don acquis.
Pour réaliser un rituel de magie, le thaumaturge doit réunir des composantes précises servant à établir les différentes connexions et à marquer ses intentions. Souvent, il est également nécessaire de réaliser le rituel à un moment précis (la nuit, à midi, lors de la 13e pleine lune lors du passage de la comète de Merlin passe dans le ciel et seulement si Mars est en sagittaire, etc.) à un endroit particulier (le laboratoire sud, un nexus, un sanctuaire secret ou pas, etc.). Tous ces facteurs sont à déterminer en fonction du but du rituel. En général, plus le but est difficile à atteindre et plus les composantes sont chères et/ou difficiles à réunir et plus le rituel sera long et compliqué à exécuter. Par exemple, si le rituel nécessite une danse particulière, la difficulté de cette danse sera proportionnelle à la difficulté du but à atteindre.
Notez aussi que le remplacement d’une composante ou le choix d’un mauvais moment ou d’un mauvais lieu influencent négativement le résultat du rituel. Au mieux le rituel sera moins efficace, au pire il pourrait avoir des conséquences cataclysmiques.
La magie divine est une magie rituelle.
Rappelons que les deux fonctionnements ne sont pas incompatibles l’un avec l’autre. Il est parfaitement possible qu’un thaumaturge pratique les deux, par exemple : la magie instinctive pour les petits sorts du quotidien et la magie rituelle pour les gros sorts très puissants qui durent dans le temps.
Au besoin, les deux fonctionnements peuvent également agir conjointement. Dans ce cas, la magie instinctive sert de composante dans le déroulement d’un rituel, surtout s’il s’agit d’un pouvoir individuel.
Dès qu’une composante autre que la concentration est indispensable, il s’agit de magie rituelle. Ainsi,dans Harry Potter, le lancement de sorts n’est pas de la magie rituelle car la baguette n’est pas indispensable pour la pratique de la magie. En revanche, la création de potions ou le vol en balais sont des magies rituelles car les composantes (ingrédients et matériel pour les potions, balais [ou autre] pour le vol) sont indispensables.
Voilà, j’espère que cet article vous a plu.Si vous avez des questions, n’hésitez pas ! Les commentaires sont là pour ça. 😉
Dans 2 semaines, j’aborde le gros article à propos des conseils d’écriture spécial Fantasy que je vous ai promis. Juste par curiosité, avez-vous une idée de ce dont ça va parler ?…