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Aujourd’hui, on termine le sujet des plans d’existence dans un système de magie.
Pour rappel, la semaine passée, nous avons défini ce que sont les plans, à savoir des réalités différentes liées les unes aux autres ; nous avons vu qu’ils pouvaient être de 3 tailles différentes et qu’ils pouvaient s’agencer de plusieurs manières différentes dans un même système.
Il existe plusieurs moyens de passer d’un plan à un autre. Les modalités de transports dépendent beaucoup des règles des univers, mais voici quelques exemples :
Comme évoqué plus haut, les portails sont des intersections entre deux plans qui permettent le passage de l’un à l’autre. Ces portails peuvent être à sens unique, sélectifs (il faut disposer d’un laissez-passer pour pouvoir les emprunter) et/ou soumis au bon vouloir d’un passeur.
Quelques exemples :
Les laissez-passer correspondent à des autorisations qui vous permettent de passer d’un plan à un autre. Ils peuvent prendre diverses formes telles que :
Les passeurs sont des thaumaturges, des personnes ou des créatures qui ont la capacité de pouvoir transporter d’autres personnes, thaumaturge ou pas, d’un plan à un autre.
Par exemple :
Il existe pléthore de séries en Fantasy où les personnages voyagent entre la Terre et un « autre monde ». Ces autres mondes ne sont pas systématiquement des plans. Il peut s’agir de planètes lointaines qui seraient reliées à la Terre par des connexions magiques. Le voyage entre ces deux planètes se ferait par le biais de « tunnels » magiques ou par téléportation.
C’est le cas, par exemple, pour la série The Summoning de Robin D. Owens dans laquelle Lladrana, la planète sur laquelle se déroule la plus grosse partie de l’intrigue, est une planète qui s’aligne avec la Terre de manière cyclique. Cet alignement permet d’ouvrir un passage entre les deux mondes et de voyager de l’un à l’autre.
Rappelons que les plans sont liés entre eux : ce qui touche l’un touche les autres d’un même système. Or, dans le cas d’une autre planète, les impacts sont assez relatifs, voire insignifiant si les planètes sont très éloignées.
Les univers parallèles sont à placer dans ce qui s’appelle les multivers. Ces derniers sont des systèmes qui comptent plusieurs univers qui sont indépendants les uns des autres.
La différence majeure entre un système à plans et un multivers tient, justement, dans le fait qu’il existe une connexion entre les plans d’un même système, mais pas entre les univers d’un même multivers. Les plans sont liés entre eux et ces liens permettent au système de rester en équilibre et de ne pas s’effondrer sur lui-même. Un système de plans fonctionne un peu comme des vases communiquant : quand un plan est perturbé, les autres le sont aussi. Alors que dans le cas d’un multivers, les différents univers n’interagissent pas ensemble. Aussi, si un univers apparaît, disparaît ou change, cela n’influe pas sur les autres.
Il n’y a pas non plus de communication entre les univers. D’ailleurs, nous n’avons aucune certitude de l’existence des autres univers, seulement des théories et des suppositions, aucune preuve.
L’un des exemples les plus parlant des multivers est celui des réalités alternatives développées dans la série Sliders et rappelant la théorie des mondes multiples de Hugh Evrett selon laquelle notre univers se dédoublerait en de multiples autres univers dès qu’un choix est à faire. Pour reprendre un exemple simple de cette théorie : dans le cas du chat de Schrödinger, il existerait un univers dans lequel le chat aurait survécu et un autre où il serait mort. Chacune des réalités alternatives vivrait sa vie de son côté sans interagir avec les autres.
Les uchronies et l’urban fantasy sont aussi des formes d’univers parallèles puisqu’elles sont des réalités alternatives. Dans les premières, on considère le monde sous l’angle du « et si » : Et si Hitler avait gagné la guerre ? Et si les Amérindiens étaient restés maîtres de leurs terres ? Et si Napoléon n’avait jamais tenté la Campagne de Russie ? Et si le nez de Cléopâtre avait été plus court ? (big up si vous chopez la référence)
Sous cet angle-ci, l’urban fantasy pourrait être résumé à une uchronie qui se serait posé la question : et si la magie existait vraiment ?
À partir du moment où on considère tous ces romans qui nous présentent des réalités alternatives de notre Terre, on rentre dans un multivers où chaque uchronie est un univers parallèle indépendant du nôtre. On voit alors que l’évolution de ces univers alternatifs n’a aucune incidence sur notre propre univers.
Les plans sont sûrement l’un des chevaux de bataille de la Low Fantasy puisqu’il s’agit du sous-genre qui traite des voyages entre la Terre et un autre endroit plus magique comme un autre plan (celui des fées, par exemple) ou une autre planète.
Ce point est dédié à ma propre vision de la différence entre les plans, les dimensions et les mondes parallèle. Le fait qu’il s’agisse d’un point de vue tout à fait personnel, et donc subjectif, explique pourquoi je mets ce point en dernier. Je ne voulais pas vous embrouiller.
Toutefois, je trouve cela intéressant de vous partager une définition différente de ce qui a été donné précédemment.
Pour moi, les plans sont des sources d’énergies primaires dans lesquelles il est impossible de voyager. Seuls les échanges d’énergies sont envisageables. D’une certaine manière, je me représente les plans un peu comme le monde des idées de Platon : des endroits dans lesquels évoluent des archétypes de pouvoir. Les plans pourraient être associés à différentes choses dépendant des lois de l’univers considéré. Ce peuvent être des plans élémentaires qui octroieraient des pouvoirs de feu, de terre, d’eau ou de vent ; des divinités (un plan serait un dieu) ; etc. Les plans sont intangibles.
Les dimensions sont des copies du monde principal du récit mais qui se seraient développées différemment du monde principal, tout en restant étroitement connectées à lui. Les dimensions sont tangibles et les voyages y sont possibles. De même, les lois de la physique y sont relativement semblables, mais les lois magiques sont différentes. Les dimensions parallèle font partie du même univers.
Les mondes parallèles sont des univers entiers qui coexisteraient avec le nôtre mais qui aurait ses propres lois physiques et magiques. Les connexions qui existent entre notre monde et ces mondes parallèles seraient fortuites. À mon sens, cette vision-là relève plus de la Science-Fiction que de la Fantasy.
Voilà, j’espère que ce sujet vous a plu ! N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ou à poser vos questions en commentaire
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