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Aujourd’hui, à l’occasion d’Halloween qui approche — et de mon mariage de demain qui me cause quelques envies de meurtres… —, j’avais envie de vous parler d’un sujet dans le thème de l’horreur : les exécutions.
Alors, pas de panique pour les âmes sensibles, je ne mettrai pas d’illustrations ! Et j’essaierai de rendre les explications les plus light possibles afin de ne rendre personne malade ! Mon but est de vous donner des idées pour vos romans, pas de vous faire fuir !
Bref !
Il arrive que, parfois, dans les romans on ait besoin de bourreaux et de peines capitales. Mais, je ne sais pas vous, je croise toujours les mêmes méthodes un peu partout, à savoir : la pendaison et la décapitation. Pourtant, il faut savoir que l’être humain regorge d’inventivité en matière de torture et d’exécution. — Ce serait bien s’il pouvait montrer la même créativité pour sauver son prochain…
Parfois, il nous arrive de croiser une éviscération comme dans Braveheart ou une immolation comme dans tout bon (ou mauvais) film de sorcières qui se respecte. Mais l’originalité s’arrête là. C’est parce que j’ai envie de voir autre chose que je voudrais vous proposer quelques méthodes qu’on voit rarement. Toutefois, je vais rester dans le « soft » et ne pas partir vers les méthodes d’exécution chinoises qui sont particulièrement… recherchée ? Donc, avis aux amateurs de sensations fortes, je vous invite à aller découvrir le lingchi.
Avant de commencer, je pense qu’il est intéressant de préciser que les peines capitales n’étaient/ne sont pas choisies au hasard. Elles sont définies en fonction de la gravité et du « registre » du délit commis. Un meurtrier n’aura pas la même peine qu’un traître, par exemple. En Angleterre jusqu’au XIXe siècle, les traîtres étaient condamnés plus durement que les assassins. Leurs exécutions leur servait à la fois de punition, mais également d’humiliation puisqu’ils étaient à être pendus, traînés et équarris (dépecés).
Le suicide forcé est une méthode d’exécution où la victime est forcée de se suicider pour éviter de faire face à une autre option qu’elle perçoit comme pire : souffrir de la torture ou avoir des amis ou des membres de la famille emprisonnés, torturés ou tués, ou encore le déshonneur de sa famille avec saisie de ses richesses et le retrait de tous ses privilèges. Dans certains cas, on laissait au condamné/à la condamnée une arme ou du poison et un peu de temps au cas où il/elle voudrait se suicider honorablement pour éviter l’humiliation de l’exécution publique.
Le suicide forcé était prisé en Grèce et dans la Rome antiques.
Durant l’Antiquité, en Grèce et à Rome, le suicide forcé était une méthode d’exécution honorable destinée aux aristocrates. Ils avaient le choix entre boire du poison ou s’empaler sur leur propre épée.
Il est intéressant de noter également que lorsque l’on était condamné à mort, nos biens étaient directement remis à l’État, sauf si on se suicidait avant de se faire arrêter.
Au Japon, on retrouve le seppuku pour les hommes samouraïs et le jigai pour les femmes nobles et les épouses de samouraïs. Le seppuku, plus connu sous le nom de hara-kiri, et le jigai sont des suicides rituels d’expiation des fautes et des échecs personnels.
Le seppuku est destiné aux hommes et consiste à s’ouvrir le ventre horizontalement sous le nombril avec un wakizaki, un petit sabre japonais plus petit que le katana, ou un tantô. Le jigai est destiné aux femmes et consiste à se trancher la gorge à l’aide d’un poignard.
La flagellation est un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple (une verge), ou encore tout autre objet du même type. La flagellation est à la fois une méthode de torture qu’une méthode d’exécution. Il faut savoir qu’on pouvait mourir après un certain nombre de coups de fouet. Par exemple, sous les coups d’un knout, un fouet russe, il était rare de survivre à plus de 40 coups de fouet. — Donc si vous envoyez l’un de vos personnages se faire fouetter 100 fois, c’est que vous voulez le tuer ou que ce ne sont que de tous petits et tous mignons coups de fouet.
La flagellation provoque sur le corps humain de violentes douleurs, brûlantes et meurtrissantes, liées à l’écrasement des chairs au niveau des impacts et qui seront suivies d’un œdème de la partie traumatisée et de contractures des muscles sous la peau, mais aussi une détresse traumatique cardiaque et respiratoire consécutive aux œdèmes. Mourir par flagellation, c’est donc mourir d’insuffisance cardiaque et/ou respiratoire.
La flagellation est assimilée à la domination (du maître sur l’esclave, du professeur sur l’élève [flagellation éducative, interdite en 1830] ou de Dieu sur l’homme) et à la pénitence. C’est pourquoi certains religieux pratiquent l’auto-flagellation quand ils estiment avoir péché.
C’est donc une sentence que l’on appliquera quand le/la condamné-e doit « payer » une insubordination, par exemple, mais aussi pour l’humilier.
L’écrasement est peut-être la méthode d’exécution la plus diversifiée qu’il soit puisqu’au fil des siècles et selon les régions, on écrase avec tout et n’importe quoi !
Le principe est simple : écraser quelqu’un jusqu’à ce que mort s’en suive. Voici quelques exemple de méthodes :
La strangulation est une méthode d’exécution qui consiste à étrangler quelqu’un jusqu’à ce que mort s’en suive. La méthode la plus connue est celle du lacet étrangleur, ou garrot, qui consiste à asseoir le/la condamné-e sur une plate-forme, adossé-e à un poteau percé d’un trou par lequel on introduisait la boucle d’une corde de chanvre ou une lanière de cuir que l’on rétrécissait en la tournant à l’aide d’un bâton. Il y a écrasement du larynx et les exécuteurs savent doser leur vitesse pour faire mourir plus ou moins lentement le condamné.
Il y a d’autres méthodes de strangulation, mais le garrot était le plus commun en Europe, et ce, de l’Antiquité jusqu’à la mort de Franco en 1975.
Cette méthode d’exécution était principalement destinée aux opposants politiques.
La lapidation est une méthode d’exécution qui consiste à tuer quelqu’un à coups de pierres. Cette sentence est destinée aux coupables de crimes sexuels (adultère, sodomie, viol,…) et de blasphèmes.
À l’heure actuelle, la mort par lapidation est un supplice auquel recourent encore certains pays notamment pour punir les femmes mariées qui ont été violées et non les violeurs.
Voilà, j’espère que cet article horrible qui rentre parfaitement dans le thème d’Halloween vous a plu et vous a donné quelques idées pour vos prochaines exécutions fictives.
Pour finir sur une note d’espoir, j’aimerais rappeler qu’Amnesty International se bat tous les jours l’abolition de la peine de mort et la torture.