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Aujourd’hui, je vous parle du Basilic, cet animal que les fan d’Harry Potter connaissent bien 😉
Cette créature est assez méconnue et a pris différentes formes et taille au cours des siècles, comme nous allons le voir. Par contre, il s’agit d’une créature assez complexe à traiter et, n’étant pas la plus populaire, la plupart des articles sont resté très laconiques sur le sujet, je la traiterai donc de manière plus succincte que d’habitude.
Le basilic est décrit de plusieurs manière différente selon les époques.
Durant l’antiquité greco-romaine, le basilic est décrit comme étant un serpent de taille plus ou moins grande qui peut cracher un venin mortel, dont l’unique antidote serait les larmes du phénix, et dont le regard pétrifie ses victimes. Il serait né du sang répandu par la tête tranchée de Méduse.
Sous cette forme, il est souvent le symbole du pouvoir royal qui foudroie quiconque lui désobéit. Chez les chrétiens, il est également le symbole de la luxure, l’un des sept péchés capitaux, mais également une représentation de Satan et du danger mortel qui peut être évité à temps lorsque l’on se met sous la protection d’un ange divin.
La version moyenâgeuse dit que le basilic est un mélange entre un coq et un serpent issu d’un œuf de poule couvé par un crapaud.
Cette représentation-là peut être de deux types : soit faste dans le cas où les ailes seraient celles d’un coq (avec des plume), soit néfaste dans la cas où les ailes seraient des ailes de chauve-souris.
Cette forme dualiste du basilic offre plusieurs symboliques. D’une part, elle est la représentation de l’art de la rhétorique (par le coq qui chante haut et clair) et de la maîtrise de la langue (par le serpent aussi fourbe que les difficulté de la langue).
En outre, le coq est également le symbole du ciel et du soleil et le serpent celui des tunnels, du monde des morts, de la Terre. Le basilic, sous cette forme-là, est donc l’alliance entre ces deux mondes diamétralement opposés.
On peut également soulever que, au Moyen-Âge, ces créatures étaient très présentes dans l’architecture romane : elles étaient souvent présentes sur les chapiteaux des colonnes comme étant les dispensateurs de la connaissance et comme pourfendeurs de démons.
Mais, malgré tous ces aspects terrifiants, le basilic possède, toutefois, des points faibles. Il est, par exemple, sensible au chant du coq qui le fait fuir, mais il y a également la belette qui est son seul prédateur avec l’éale, un monstre amphibie de la taille d’un cheval possédant des défenses et des cornes mobiles, une mâchoire de sanglier et une queue d’éléphant.
Martin du blog Narration et Caféine a fait un article au sujet de l’éale, je vous conseille d’y jeter un œil : L’éale : une créature légendaire méconnue
En héraldique, le basilic représente le calomniateur, mais pour certains peuples, il peut prendre la valeur guerrière et militaire du dragon héraldique.
Pour finir ce point, j’aimerais ajouter que, au XVe siècle, syphilis se traduisait en Allemand par Basilikengift, à savoir, poison de basilic.
Le terme « basilic » vient du latin basileus qui signifie roi ou petit roi. Selon les légendes, le basilic serait le roi des serpents et serait craint par eux.
L’habitat naturel du basilic serait les désert aride qu’il aurait créé lui-même en anéantissant toute végétation par son souffle venimeux.
Ce postulat rejoint une croyance de l’ancienne Égypte selon laquelle, le cobra royal était le symbole-même de la royauté par le fait que les cobras se tiennent dans une posture droite quand ils sont attaqués et sont capables de cracher du venin qui peut aveugler.
Voici quelques idées qui me sont venues à l’esprit en écrivant l’article et en allant piocher dans d’autres romans :
J’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas, comme d’habitude, à me dire ce vous en avez pensé ! 😉