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Créer un univers de fantasy est une aventure créative passionnante, mais il est facile de tomber dans des pièges courants qui peuvent entraver votre worldbuilding et votre motivation.
Voici les sept erreurs les plus communes à éviter lorsque vous vous lancez dans la création de votre univers de fantasy :
Très souvent, on pense qu’il faut tout réinventer, de la flore au fonctionnement des sociétés en passant par les climats et les religions. Pendant la préparation de mon livre Worldbuilding Fantasy : Créez votre univers, j’ai reçu pas mal de questions portant sur comment savoir quelle flore se situe dans quel biome, comment les reliefs influencent les climats ou encore comment l’environnement influence les us et coutumes. D’excellentes questions, au demeurant.
Cependant, toutes ces questions relèvent de sujets de recherches complexes menées par des chercheurs et chercheuses chevronnées, et ce, depuis des siècles, parfois. Vous n’avez pas besoin de décrocher de multiples doctorats en biologie, en climatologie ou en anthropologie pour créer votre monde.
Ne vous lancez pas dans une quête sans fin de recherches et de questionnements stériles alors que les réponses sont déjà devant vous, à savoir : dans notre monde.
Si vous vous demandez quelle flore se situe dans telle partie de votre univers avec tel type de biome, au lieu de partir dans des investigations universitaires, essayez plutôt de vous demander à quelle région de notre monde correspond la région de votre monde qui vous pose problème. Ensuite, regardez quelle est la flore qui pousse dans cette région de notre monde.
En outre, rappelez-vous que vous n’avez nullement besoin d’établir un herbier de votre univers, car, à moins que vous ne racontiez le récit de botanistes, parler d’une forêt suffit amplement à votre lectorat.
Plutôt que de tout inventer de zéro, trouvez de l’inspiration dans le monde réel et dans les œuvres de fantasy existantes. Utilisez des éléments familiers comme base pour votre propre création et n’hésitez pas à vous contenter de termes généraux pour vos descriptions et même dans votre bible.
L’une des erreurs les plus courantes est de créer un univers sans une vision claire de ce dont on a besoin pour le récit et les personnages. Il est essentiel de planifier les éléments importants de votre monde avant de plonger trop profondément dans les détails sans savoir où l’on va.
Avoir une idée générale de l’intrigue et des thèmes que vous souhaitez aborder vous guidera dans votre worldbuilding pour construire un monde cohérent.
Pour vous aider, je vous renvoie à l’épisode 5 6 questions à se poser avant de se lancer dans son worldbuilding.
Ce combat contre cette quête inaccessible de l’originalité à tout prix est une de mes préoccupations principales (avec celle de la recherche du réalisme), car c’est un thème qui revient très souvent (pour ne pas dire tout le temps) chez les néo-romanciers et romancières. J’en ai même fait tout un article en 2019 : L’Originalité en Fantasy où il était également question de l’utilisation des races dites tolkieniennes dans un monde fantasy.
Chercher absolument à écrire ou créer quelque chose de “jamais vu” équivaut à gaspiller de l’énergie et un temps précieux. Mettre davantage l’accent sur l’originalité plutôt que sur l’achèvement de son propre roman est contre-productif, car il est inévitable de croiser des idées déjà explorées.
Cette obsession de l’originalité peut entraîner un cycle sans fin de révisions et de recommencements inutiles, empêchant ainsi la finalisation de votre projet.
L’achèvement de votre roman en suivant vos goûts et vos préférences devrait rester votre priorité, plutôt que de vous égarer dans une recherche perpétuelle d’originalité absolue qui n’existe pas.
Cependant, on reparlera de l’originalité, de ce qu’elle est vraiment et de comment parvenir à créer un univers original dans un prochain épisode. Donc, pour ne pas le rater, je vous invite à vous abonner au podcast.
Mon autre cheval de bataille…
Une autre erreur commune est de viser le réalisme dans un univers de fantasy.
Lorsque vous écrivez de la fantasy, il est essentiel de comprendre que vous n’avez pas besoin de viser le réalisme, mais plutôt la vraisemblance et la plausibilité.
La fantasy appartient aux genres de l’imaginaire, c’est-à-dire à un ensemble de genres qui, par essence, s’opposent aux courants réaliste et naturaliste. Ce qui signifie que vous avez la liberté de créer un monde totalement différent de la Terre, avec ses propres règles et ses propres lois. Il est important de se rappeler que vos univers ne sont pas de simples répliques de notre monde, mais des lieux uniques où les lois de la nature peuvent être radicalement différentes. Par conséquent, il est normal que les climats, les reliefs et d’autres aspects de vos mondes diffèrent considérablement de ceux que nous connaissons sur Terre.
C’est pourquoi la fantasy n’exige pas un réalisme strict, mais elle exige de la vraisemblance. Votre lectorat acceptera volontiers de croire et de s’immerger dans un univers qui n’est pas réaliste, mais dont les règles et les lois sont cohérentes et logiques entre elles.
Vouloir incorporer toutes ses idées dans un seul univers est une grosse erreur, car cela risque de dénaturer l’ensemble et de créer beaucoup d’incohérence. Trop d’idées disparates peuvent transformer un univers cohérent en un patchwork confus d’éléments au milieu desquels on finit par ne plus voir les liens logiques.
De plus, cela surcharge l’univers et entraîne souvent le besoin de réviser et de réorganiser le travail déjà accompli. Ce qui est une perte de temps et d’énergie considérable. Et donc un risque critique de démotivation et de provoquer une paralysie, voire un dégoût de votre univers ou de la création littéraire en générale.
Il est préférable de se concentrer sur un ensemble d’idées bien choisies et de les développer de manière approfondie et réfléchie, ce qui permet de créer un univers riche parce qu’on maitrise le nombre d’éléments et, surtout, cohérent, tout en évitant la frustration de révisions constantes.
Il vaut mieux un univers avec peu d’éléments savamment choisis et approfondis, plutôt qu’un univers avec beaucoup d’éléments épars qui donne une impression de superficialité, voire de fouillis.
Comme la gestion du flot d’idées est une question qui revient très souvent, je peux déjà vous annoncer qu’on la traitera dans le podcast.
Une dernière chose que j’aimerais ajouter : vous êtes des écrivains et des écrivaines. Cela signifie que vous avez tout le reste de votre vie pour traiter les sujets et les idées que vous avez envie de raconter. Vous ne créerez peut-être pas qu’un seul univers dans votre vie, donc n’essayez pas d’incorporer ou de forcer toutes vos idées à rentrer dans un seul univers.
Depuis Tolkien, la carte est souvent considérée comme une sorte de must-have pour les romans de fantasy. C’est pourquoi beaucoup lui accordent une grande importance, parfois trop d’importance.
Même s’il est vrai que la carte apporte un côté tangible, même palpable, qui est très agréable quand on crée un univers, il faut pourtant se rappeler que, dans la phase de création elle n’est d’abord qu’un outil.
Ensuite je me permets de vous rappeler que la carte et la géographie ne sont pas nécessairement le centre de votre univers et que, quand ce n’est pas le cas, quand le concept central de votre univers se base principalement sur la société ou la religion, par exemple, une carte et une géographie complètes ne sont pas nécessaires et même ne sont pas importantes. Comme on l’a vu dans l’épisode 6 “5 exemples d’éléments à développer en premier quand on crée un univers” il y a d’autres points importants et d’autres centres d’intérêt autour desquels on peut créer un univers, et la géographie et les cartes ne sont pas systématiquement des thèmes centraux du worldbuilding.
En conclusion, la carte et la géographie peuvent servir de cadre à la création de notre monde, mais elle ne doit pas dominer le processus de worldbuilding au détriment d’autres éléments importants pour votre récit.
D’ailleurs, après-demain, on verra pourquoi les cartes ne sont pas indispensables à un roman de fantasy. Donc, si vous ne voulez pas rater cet épisode, je vous invite à vous abonner.
Il est facile de tomber dans le piège de vouloir tout élaborer avant de commencer à écrire. Cependant, l’écriture elle-même peut générer de nouvelles idées et inspirations pour votre worldbuilding. Il est donc préférable de commencer à écrire dès que vous avez une base de monde exploitable et d’ajuster et enrichir votre univers au fur et à mesure que votre histoire se développe.
Avant de se quitter, je vous rappelle les 7 erreurs communes quand on crée un univers : vouloir réinventer la roue, trop se disperser, chercher l’originalité à tout prix, chercher le réalisme au lieu de la vraisemblance, vouloir incorporer toutes ses idées dans un seul et même univers, trop se focaliser sur la carte et la géographie et délaisser les autres aspects, vouloir créer tout son monde avant de se lancer dans l’écriture.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si mes conseils vous parlent, n’hésitez pas à précommander mon livre Worldbuilding Fantasy : Créez votre univers, vous trouverez le lien des préventes en description de l’épisode.
Là-dessus, je vous laisse et vous dis, à la prochaine !
Prenez soin de vous.
Un livre de conseils inédits pour vous guider dans la création de votre monde de fantasy.
Sortie prévue au printemps 2024 !
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2 réponses à “7 erreurs communes quand on crée son univers”
Que va-t-il y avoir dans ton livre si tu dis tout maintenant ? 😉
Rassure-toi, je suis loin de tout vous dire dans les articles 😉