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Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un type d’armes que je trouve intéressant par son fonctionnement : les armes à feu.
J’ai tenu à faire cet article parce que, pendant très longtemps, j’ai confondu beaucoup de types d’armes et je me suis dit que je ne devait sûrement pas être la seule.
La poudre à canon ou poudre noire ou encore poudre à fusil a été inventée en Chine vers le VIIe siècle. Cette poudre est un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon de bois.
Si, pour vos romans, vous avez besoin de fabriquer de la poudre à canon, voici quelques astuces pour trouver les différents ingrédients.
Le salpêtre, aussi connu sous les noms de nitrate de potassium ou de nitre de potasse durant le Moyen-Âge et la Renaissance, constitue des couches blanchâtres sur les vieux murs humides formées par l’évaporation de l’eau. Il peut également être récolté en grattant des pierres ou des briques qui ont séjourné dans des lieux sombres et riches en ammoniaque comme les caves d’affinage, les étables ou les écuries.
La poudre de salpêtre seule n’explose pas, elle est simplement inflammable et disparaît rapidement en nuage de gaz vite dissipé.
Le soufre se trouve dans la nature sous forme de cristaux jaunes. Il se rencontre dans un environnement volcanique.
Le charbon de bois est obtenu en carbonisant du bois dans une atmosphère sans oxygène, c’est-à-dire en chauffant du bois à l’abri de l’air.
La composition variait en fonction des usages :
Pour tirer avec une arme à feu, il faut un canon, de la poudre, un projectile et une étincelle. Dans les premiers temps des armes à feu, il fallait d’abord mettre la poudre dans le canon, puis le projectile. Ensuite, on devait mettre le feu à cette poudre grâce à une mèche que l’on allumait.
Avec les armes à feu modernes, les projectiles contiennent leur propre mélange déflagrant, enfermé dans le fond d’un étui ou d’une douille. Inaccessible à une flamme nue, sa déflagration est déclenchée par un choc brutal produit par un percuteur ou bien par une décharge électrique.
Le calibre d’une arme à feu désigne le plus souvent le plus grand diamètre de ses projectiles, mais aussi parfois celui du canon.
Les armes à feu sont divisées en 2 catégories distinctes : les armes d’épaule et les armes de poing, ces dernières étant encore séparées en 2 sous-catégories : les révolvers et les pistolets.
Les armes d’épaule comprennent tout ce qui est « tenu à l’épaule avant le tir » et les armes de poing englobent toutes les armes à feu utilisables à une main.
Quant à la différence entre un révolver et un pistolet : le pistolet dispose d’une chambre intégrée au canon ou en permanence alignée avec lui alors que le revolver dispose d’un cylindre tournant (« revolving »), appelé barillet et contenant des chambres pour des charges ou cartouches individuelles.
Le tromblon — aussi appelé espingole ou mousqueton — est une arme à feu que l’on charge par la bouche (par le bout du canon) et dont le canon est évasé (en forme de trompette). Cette forme d’entonnoir sert à tirer des projectiles multiples ou de la grenaille à courte portée. Cette forme permet également un chargement plus facile des munitions dans le canon ainsi que le réarmement avec des projectiles de toutes sortes (balles de plomb mais aussi cailloux, morceaux de verre, gros sel ou encore des spaghetti bolognaise 😉 ).
L’arquebuse est une arme à feu de portée effective limitée (moins de 50 mètres), assez lourde et encombrante mais dont on pouvait épauler les dernières versions.
Le mousquet est l’arme emblématique des mousquetaires. Il s’agit d’arme à feu portative à canon long, crosse d’épaule et platine à mèche — il s’agit d’une pièce en forme de S à laquelle on fixe une mèche qui servira à mettre le feu à la poudre — ou à rouet — pièce d’acier dentée et trempée en forme de roue, qui fait office de briquet.
C’est l’ancêtre de notre fusil actuel. Le mousquet a été inventé pour pallier le manque de puissance des arquebuses. La longueur moyenne des canons des mousquets était de 1,20 m et les balles pouvaient avoir un calibre de plus de 20 mm. Puis, progressivement, les canons furent ramenés à environ 90 cm pour un calibre maximum de 18 mm.
La carabine est une arme à feu d’épaule avec crosse et dont le canon long a le plus souvent une âme rayée en forme de spirale. Chez les militaires, depuis le XVIIe siècle au moins, le terme carabine désigne une arme de dimensions, de puissance et de portée plus réduites que celles des fusils.
La couleuvrine désigne à l’origine un canon à main ancêtre du mousquet. C’est une petite pièce d’artillerie à canon long de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance qui tire des boulets (de pierre ou de métal). Les projectiles sont tirés avec une vitesse à la bouche élevée, ce qui leur confère une trajectoire allongée et une portée appréciable.
La poivrière est un type d’arme à feu à canons tournants, sorte de revolver avec un barillet très allongé dont chacune des quatre à six chambres (parfois huit, voire plus) fait directement office de canon. Le bloc-canon est constitué soit d’un cylindre de métal percé de tubes, soit de canons indépendants soudés autour d’un axe. Les calibres varient entre 25 et 36 (6,5 et 9 mm environ).
Peu précises au-delà de quelques mètres mais faciles d’emploi, très rapides à mettre en action et avec un prix largement inférieur (de deux à dix fois) à celui des revolvers, les poivrières connurent un immense succès pendant la ruée vers l’Ouest américain à partir de 1849.
Comme d’habitude, j’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ou à me faire des suggestions. 🙂