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Chose promise, chose due !
La semaine dernière, dans l’article à propos de 10 clichés de Fantasy, je vous disais que cette semaine on parlerait des armes de jet et de traits.
Et bien voilà ! 😉
Ben oui ! Parce qu’un article sur ce blog n’en serait pas un sans son lot de définition 😉
Une arme de jet est une arme qui se… jette ! Il s’agit donc d’une arme que l’on propulse par la seule force de ses muscles.
Une arme de traits est une arme qui sert à propulser un projectile — un trait — avec l’aide d’un mécanisme.
Certaines armes peuvent être rangées dans les deux catégories. Par exemple, si une grenade est lancée à la main, il s’agira là d’une arme de jet. Mais si elle est lancée grâce à un lance-grenade, il s’agira alors d’un projectile lancé par une arme de traits.
N.B. : un petit aparté vite fait : une lance, contrairement à son nom, ne se « lance » pas, cette arme fait partie de la catégorie des armes d’hast dont je vous parlerai plus tard 😉
Les shurikens sont des armes traditionnelles japonaises principalement maniées par les ninjas. Elles peuvent avoir plusieurs formes différentes : les bo shuriken (cf. photo ci-contre) sont en forme de stylet, les hira shuriken en forme d’étoiles, les senban shuriken en forme de losange, les senbon en forme d’aiguille ou encore en forme de carte à jouer !
Les shurikens ont trois utilisations principales : détourner l’attention, blesser et comme outils.
Les bolas ou boleadoras sont des masses sphériques réunies par des liens. Elles sont utilisées par les gaúchos d’Amérique du Sud pour capturer des animaux en entravant leurs pattes.
Le pilum est un javelot lourd utilisé par les légions romaines. Grâce à son poids relativement élevé, entre 700g et 1,200kg, la force d’impact du pilum lui permettait de traverser une planche de trois centimètres ou une plaque métallique. La distance moyenne de lancer d’un pilum est de 25m.
La francisque est une hache de jet utilisée par les Francs mérovingiens et carolingiens entre le Ve et le VIIIe siècle. Cette arme était principalement utilisée par les élites guerrières franques. Elle se lançait à une dizaine de mètres environ. La lame de la hache était lourde afin de produire un impact important sur la cible, mais puisque l’arme n’était pas équilibrée comme pouvaitt l’être un javelot, la francisque n’avait pas une trajectoire très régulière, réduisant la portée et la précision.
Le boomerang était une arme aborigène australienne destinée à la chasse en étourdissant sa cible. Sa courbure caractéristique et un lancer particulier permet de faire en sorte que le boomerang revienne vers son lanceur s’il n’atteint pas sa cible. C’est sa forme particulière jumelée à une bonne vitesse et à une bonne inclinaison qui lui permet de retourner à son point de départ.
Le boomerang est une arme dérivée des bâtons de jet égyptien et gaulois, destinés aux mêmes fonctions, mais qui ne revenaient pas s’ils ne touchaient pas leur cible.
Le chakram est une arme traditionnelle indienne en forme d’anneau plat avec un côté tranchant d’un diamètre de 13 à 30 cm. Sa portée effective est de 40 à 50 mètres. Grâce à sa forme aérodynamique, comparable à une aile d’avion, il est peu dévié par le vent.
Vous l’aurez sûrement reconnu, il s’agit de l’arme de Xéna la guerrière !
L’arc est une arme de traits destinée à… lancer des flèches ! Et oui ! Avouez que c’est le scoop du siècle 😉
Plus sérieusement : L’arc — le basique, je ne parle pas des arcs modernes à poulie, en fibre de carbone, etc. — est constitué principalement d’une pièce de bois courbe flexible qui emmagasine et restitue l’énergie comme un ressort et d’une corde qui permet l’armement de l’arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l’impulsion à la flèche lors de la détente. Il existe plusieurs types d’arc : les arcs longs, originaires du Pays de Galle, qui mesuraient plus de 2m pour un homme de taille moyenne (au Moyen-Âge, la taille moyenne était d’1,65m pour un homme), les arcs courts plus petits tirent moins loin mais sont plus maniables et souvent destinés aux cavaliers, les yumi qui sont des arcs traditionnels japonais et qui mesurent au moins 2,21m, etc.
Les essences de bois les plus utilisées pour fabriquer des arcs sont les bois d’if (surnommé le roi des bois d’arc) et d’orme en Europe, d’oranger en Amérique du nord, de bambou en Asie. Mais on trouve également des arcs en bois de buis, de chêne, d’érable, de noisetier et de robinier. La corde est faite soit de ficelle de lin, soit de tendon de cervidé ou de bovidé.
L’arbalète est une arme de traits constituée d’un arc monté sur un fût et lançant des carreaux. Les principes physiques en jeu sont les même pour une arbalète que pour un arc. A ceci près qu’avec une arbalète, on a la possibilité de retenir la corde pour la libérer au moment souhaité.
Ce système permet au tireur, une fois la corde tendue, de ne plus fournir d’effort pendant qu’il vise, ce qui permet une plus grande précision des tirs. Il est également beaucoup plus aisé de tirer couché, ce qui est très difficile avec un arc. Une arbalète tendue correctement est capable de percer des armures ou d’abattre un cheval.
Il existe une variante de l’arbalète servant à lancer des galets. Cette variante s’appelle un jalet.
Il est intéressant de noter que le deuxième concile de Latran de 1139 a interdit les arcs et arbalètes dans les combats qui opposaient les chrétiens tant ces armes étaient redoutables par leur force et dangereuses par la facilité de leurs utilisations.
Le propulseur est un dispositif permettant d’accroître la vitesse initiale et donc la portée ou la force de pénétration d’un projectile (lance, sagaie, etc.). Il est constitué généralement d’un bâton (tige rectiligne d’une cinquantaine de centimètres parfois terminée par un œillet) dont l’une des extrémités comporte un crochet. Le propulseur prolonge le bras humain et multiplie sa force par effet de levier.
La fronde est une arme constituée d’une poche prolongée à chaque extrémité par des lanières, utilisée pour lancer des projectiles (cailloux, balles de plomb, etc.) avec force. L’utilisateur place le projectile dans la poche, fait tournoyer la fronde rapidement, le projectile étant à l’extrémité du cercle décrit, pour donner de la vitesse, puis libère le projectile à un moment précis. La fronde, de fabrication facile et légère à transporter, est attestée depuis la préhistoire dans une grande partie du monde.
Le lance-pierre est une arme apparue vers la fin du XIXe siècle. En effet, les deux bandes élastiques servant à projeter le projectile nécessitent une grande plasticité qui n’es apparue qu’en 1891 avec les premiers pneumatiques démontables contenant une chambre à air inventés par Édouard Michelin.
La sarbacane est un tube ou tuyau avec lequel on lance de petits projectiles par la force du souffle. Il s’agit d’une arme souvent utilisée dans les arts martiaux ninja mais aussi par certaines tribus de chasseurs-cueilleurs d’Amérique du Sud.
Comme d’habitude, j’espère que cet article vous aura été utile. En tout cas, il l’a a été pour moi : j’ai appris plein de choses que je remettrai sûrement dans mon roman !
Et comme toujours, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé 😉