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Aujourd’hui je voudrais vous parler de quelques armes que je trouve spéciales.
Comme je vous l’avais annoncé dans l’article à propos des épées, cet article fait partie d’une série que j’aimerais consacrer aux armes d’un peu toutes les époques. Il a donc déjà été question des épées et des sabres, aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’armes spéciales mais réelles qu’on ne croise pas souvent.
Je ne vous cacherai pas qu’il s’agit surtout d’armes asiatiques — visiblement les extrêmes-orientaux sont plus imaginatifs que les occidentaux 😉
C’est parti et on commence par la seule arme occidentale de l’article 😉
Le fleuret est une arme qui est apparue au XVIIIe siècle. Cette arme n’était destinée qu’à l’entraînement et à l’étude de l’escrime et non au combat. Contrairement au sabre et à l’épée, le fleuret n’a jamais quitté le milieu fermé de la salle d’armes : il ne fut utilisé ni sur les champs de bataille ni dans les duels.
Son nom vient du fait que sa pointe est protégée par un bouton autrefois appelé fleur de laine et aujourd’hui nommé mouche. Cette mouche a pour but d’éviter les blessures lors des entraînements.
Le fleuret est une arme d’estoc de convention avec la caractéristique d’une lame à base carrée, utilisée dans la pratique de l’escrime. C’est une arme très légère puisque son poids total est inférieur à 500 g. Sa longueur totale maximum est de 110 cm et la longueur maximale de la lame est de 90 cm.
J’aimerais également préciser que, jusqu’à la fin du XIXe siècle, le fleuret était la seule arme d’escrime autorisée aux femmes.
L’éventail ou tessen est une arme d’origine japonaise. Ils possèdent des rayons externes en fer et sont fabriqués de sorte qu’ils ressemblent à des éventails pliants normaux, inoffensifs. A l’inverse, parfois des matraques solides étaient fabriquées pour ressembler à des éventails repliés. Les samurai pouvaient transporter ces tessen dans des endroits où les épées ou tout autre arme étaient interdites. Ces éventails étaient aussi utilisés pour parer et écarter des flèches et des fléchettes ou tout autre arme de jet. Ils pouvaient également servir à nager en les utilisant comme palmes au bout des mains.
Le maniement des éventails est enseigné dans plusieurs arts martiaux comme le tai chi, le tessen-jutsu et le thuy phap.
Et juste pour le plaisir des yeux, voici un petit kata à l’éventail :
La chaîne, ou jiu jie bian en chinois, est une arme traditionnelle chinoise dont le maniement est enseigné notamment dans le kung fu et le wushu traditionnel.
La chaîne est une armes très flexible dont l’épine à son bout est le véritable point d’attaque. Elle a une puissance destructrice sévère et peut être utilisée de bien des façons. Elle est, le plus souvent, constituée de 9 sections, elle a une pointe lourde à son extrémité qui est munie d’un fanion rouge (ou jaune) destiné à distraire l’ennemi.
Voici un passage d’un épisode de la série Marco Polo que j’adore (la série et l’épisode 😉 ) et que je trouve tellement classe ! (Oui, j’adore les films de kung fu et je l’assume totalement !)
Le tonfa est une arme originaire du Japon, elle est apparue au début du XVIIe siècle sur l’île d’Okinawa. Cette arme est, en réalité, une poignée de meule de moulin à moudre améliorée ! En 1609, le peuple s’est vu interdire la possession et l’usage d’armes. Les paysans de l’île n’ont donc pas eu d’autre choix que de transformer leurs outils agricoles en armes de fortune. C’est ainsi que naquit le tonfa.
Traditionnellement en bois, à l’heure actuelle, il existe une version en polymère destinée aux forces de l’ordre.
J’aimerais vous rappeler que, plus ou moins dernièrement, vous avez pu admirer un tonfa un peu particulier puisqu’il s’agissait d’un electro-tonfa. Et oui ! Voyez plutôt :
Le bō est un bâton de bambou d’environ un 1m80 de long. Même si cette arme est commune, l’origine de son art martial dédié, le bō-justsu, est japonaise. Le bō est, néanmoins, une arme courante dans beaucoup d’arts martiaux asiatiques différents comme le thuy phap, le kung fu ou encore le jeet kun do.
Le bâton long est multifonctionnel : on peut s’en servir comme une arme, une canne ou comme un outil pour transporter des choses lourdes (en le mettant sur les épaules avec un panier suspendu aux deux bouts). Cette arme est également très appréciée car, contrairement aux autres armes traditionnelles, le bâton évite les combats sanglants.
Au Vietnam, cette arme est considérée comme celle de l’homme juste.
Le nunchaku est une arme composée de deux branches de bois, à l’origine, reliées entre elle par une chaîne ou un cordon de cuir ou de corde. Tout comme le tonfa, cette arme a vu le jour à Okinawa alors que les paysans n’avaient le droit de posséder d’arme. Et ce, même si on ne sait pas très bien s’il découlerait d’une utilisation détournée d’un fléau (le nunchaku est parfois appelé « fléau japonais ») servant à décortiquer le riz, ou bien d’un mors de cheval.
Cette arme est utilisée dans de nombreux arts martiaux chinois et japonais.
Le Saï est une arme qui ressemble à un trident, qui ne tranche pas mais permet de piquer. La position de garde est très particulière. En général, le saï est utilisé par paire, avec un troisième de rechange pouvant être glissé à la ceinture afin de remplacer un autre cassé ou de servir au lancer. Les saïs permettent de briser les katanas : les broches forment des pièges idéaux contre les épées et toutes les autres armes longues. Les pointes aiguisées du saï sont devenues aussi mortelles qu’un coup de couteau.
Également comme le tonfa et le nunchaku, le saï serait un outils agricole détourné lors de l’interdiction, sur l’île d’Okinawa au au début du XVIIe siècle, pour les paysans d’utiliser des armes. Cette arme dériverait d’un outils agricole servant à planter le riz.
Je suis persuadée que les plus fins d’entre vous auront remarqué que je viens de faire l’inventaire des armes des Tortues Ninja !
J’espère que cet article vous a plu ! Comme d’habitude, n’hésitez pas à commenter et à partager cet article ! 😉