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Aujourd’hui, c’est le retour des articles sur la magie !
Il a fallu que je me remette dans le bain et que je retrouve mes marques, mais c’est reparti. J’espère que ça vous réjouit autant que moi ! 😊
Aujourd’hui, donc, on va parler des arts en magie et de comment pratiquer la Magie grâce aux arts.
Ici, nous ne considérerons pas l’art comme étant un savoir-faire technique, mais comme étant « une activité, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait s’adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l’intellect. » (Wikipédia : L’Art)
Dans cet article, il s’agit bien de considérer les Arts comme une école de Magie, c’est-à-dire avec une philosophie, une doctrine, un savoir, un savoir-faire, etc. qui lui sont propre. Il ne s’agit pas, ici, de ne les voir que comme de simples composantes ou sorts, mais bien comme des manières qu’a le Thaumaturge de voir, concevoir, pratiquer et vivre la Magie.
[N’hésitez pas à aller relire l’article à propos des écoles de magie pour vous remettre dans le bain : Les écoles de Magie]
La pratique de la Magie par les Arts consiste principalement à concrétiser ce que le Thaumaturge imagine.
Ainsi, la Magie s’exprime à travers la créativité du Thaumaturge grâce à l’art qui l’aura choisi d’utiliser.
Dans le cas où l’on considère la Magie comme l’une des forces primordiales de notre univers ou comme une force vitale (un souffle divin), l’Art peut également être considéré comme la forme d’expression la plus pure de la Magie. Car, pour créer, il faut réussir à entrer en transe et se laisser submerger par ses émotions et ses ressentis. L’œuvre devient alors sorte de traduction de la Magie et le Thaumaturge un traducteur.
La liste que je vous présente est une liste personnelle que j’ai concoctée d’après mes lectures et mes recherches. Certains des arts dont je vous parle ci-après ne sont pas des arts au sens conventionnel du terme, en tout cas pas au sens où on l’entend à l’heure actuelle, XXIe siècle.
Je n’ai pas réussi à trouver d’exemples pour tous les arts que je vous cite, donc si un exemple vous vient, n’hésitez pas à en parler en commentaire.
Les arts graphiques
(dessin, peinture, estampe, gravure, photographie, cinéma, graphisme numérique [pourquoi pas ?])
Peut-être la technique la plus connue. Les arts graphiques en Magie sont surtout utilisés pour faire naître du néant ce que l’on imagine, pour créer des portails, pour enfermer des gens dans des décors…
La musique
Deuxième art très représenté comme étant une forme de pratique de la Magie : l’émission de sons . Ici, lorsque je parle de musique, j’entends aussi bien les mélodies que l’on peut créer grâce aux notes, que les rythmes primitifs que l’on peut exécuter en tapant des mains ou en frappant sur différentes choses.
La musique est l’art de combiner les sons et les silences en respectant un rythme, une hauteur (combinaison des fréquences), des nuances (des intensités de notes) et un timbre (les caractéristiques sonores).
Le chant
J’ai dissocié le chant de la musique car, à mon sens, le chant est un cas particulier de la musique. Il fait appel aux mêmes composantes que sont le rythme, la hauteur, les nuances et le timbre, auxquels s’ajoutent une les paroles, dans certains cas. Dans le cas la Magie, je ne considère pas la voix comme un simple instrument. Pour moi, la voix est quelque chose qui connecte directement l’âme à la Magie.
À la voix, d’ailleurs, s’ajoute parfois des paroles qui, elles aussi, peuvent être porteuses de magie.
La danse
La danse également peut être séparée de la musique car il n’est pas toujours nécessaire d’avoir de la musique pour danser. Les rythmes qui entraînent les danseurs et les danseuses peuvent être des rythmes viscéraux qui pourraient se résumer à un besoin de se mouvoir pour s’exprimer. C’est un concept que j’ai compris en regardant un film norvégien (Battle sur Netflix, je vous le conseille fortement) : on comprend clairement que la danse est d’abord et avant un moyen d’expression artistique corporel comme un autre et qu’il peut être indépendant de la musique.
La danse peut donc permettre au Thaumaturge de créer une expression physique de la Magie à travers son corps afin de lancer un sort, voire d’être le sort.
La poésie
Ici aussi je dissocie la poésie et la littérature car la poésie est un mélange est de plusieurs composantes qui peuvent avoir un impact sur la manière dont la Magie réagit.
La poésie n’est pas que rime (d’ailleurs, tous les poèmes ne riment pas), la poésie c’est avant tout un mélange de vocabulaire choisi, de rythme et de figures de style qui peut être présenté sous une forme particulière que l’on appelle un calligramme. Ainsi, vous pourriez, par exemple, dessiner l’objet de votre sort grâce aux mots de votre poème.
Imaginions que vous venez de passer une rude journée et que vous ne souhaitiez qu’un petit verre pour vous relaxer, vous pourriez écrire ceci sous cette forme-là :
Poème de Charles-François Panard
La littérature et l’écriture
J’ai déjà croisé à plusieurs reprises des récits où les histoires et l’écriture sont une forme de Magie. Le principe serait qu’il faille raconter pour que la Magie opère.
Dans ce genre d’histoire, il y a toujours une mise en abîme soit de l’acte d’écrire, soit de celui de lire.
La langue
J’ai mis la langue dans les arts car je ne savais pas où la mettre ailleurs 😅
Certaines langues peuvent être davantage porteuses de magie que d’autres. Parfois même seule la maîtrise de cette langue, de la langue de la Magie, ou d’une des langues de la Magie, permet de maîtriser cette dernière.
J’ai dit une des langues car il peut effectivement y avoir plusieurs langues existantes dans un même univers pour permettre à la magie d’opérer. Il peut y avoir une langue par peuple, culture ou religion, par exemple, ou encore une langue par intention.
Il faut savoir que, en linguistique, chaque langue (par sa construction, sa syntaxe, sa grammaire, etc.) induit une vision du monde qui lui est propre. Ainsi, l’anglais est centré sur l’action, alors que le français sur celui ou celle qui fait l’action. Ce qui a pour résultat de faire en sorte que les Anglo-saxons sont davantage tourner vers l’action sans nécessairement se prendre en compte, ils sont focus sur le fait d’agir et sur celui d’obtenir des résultats. Alors que les francophones préfèrent se préparer avant d’agir parce qu’ils sont plus centrer sur les objets (l’inactif) que sur l’action en elle-même.
En fonction de la construction de notre langue, nous avons donc une perception différente du monde.
Il peut en aller de même avec la Magie : une langue pourra davantage être orientée vers le soin, une autre vers les sorts de feu, une autre encore vers la nature, etc.
Voilà j’espère ce que cette reprise vous a plu !
Si des exemples vous viennent en tête, n’hésitez pas à les partager en commentaire !
Prenez soin de vous 😉