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Aujourd’hui, je voudrais revenir sur une question qui a été posée dans l’Académie et qui est : Comment détermine-t-on les limites, les contreparties et les règles de son système de Magie ?
Il en existe trois qui sont les plus courantes et les plus communément admises :
Il s’agit de la quantité d’énergie nécessaire pour produire un sort. Cette énergie peut être puisée dans la force magique intérieure du Thaumaturge ou à l’extérieur (chez un autre Thaumaturge, dans un objet magique, dans un lieu, dans l’environnement, dans une tous ce qui vit [cf. la Genkidama de San Goku], etc.) ou les deux.
Voir l’article : Les sources de la Magie
Pour déterminer la quantité d’énergie nécessaire pour lancer un sort, il faut prendre en compte :
Le prix de la contrepartie en énergie est la fatigue chez le Thaumaturge (voir la mort s’il se vide de son énergie). Quand l’énergie est puisée dans un objet magique, soit cet objet est tout simplement déchargé (il faudra le recharger pour le réutiliser, cf. les gemmes dans L’Héritage de Christopher Paolini), soit il est détruit.
Dans le cas des lieux en général il n’y a qu’une faible variation des niveaux d’énergie tant la quantité d’énergie disponible est phénoménale. Cependant, si le sort nécessite une quantité justement phénoménale d’énergie, le lieux peut être vidé, voire détruit.
Les composantes magiques sont tous les éléments nécessaires à l’opération magique.
Pour rappel, il y a :
Voir l’article : Les composantes de la magie
Les contreparties à payer en composantes magiques sont le niveau d’expertise du Thaumaturge dans les cinq premières citées (plus le Thaumaturge est doué dans la composante nécessaire à l’exécution du sort, plus il pourra lancé des sorts complexes) et la présence ou non des ingrédients (composantes matérielles).
On ne peut pas lancer un sort sans la douzième statuette de Gladeulfeurha si elle est indispensable au sort susmentionné.
L’expérience du Thaumaturge peut être vue comme une contrepartie en soi puisque c’est elle qui permet d’acquérir le savoir et le savoir-faire nécessaire pour lancer un sort.
Si un Thaumaturge de « faible niveau » souhaite lancer un sort d’un niveau supérieur au sien, il peut y avoir trois conséquences possibles :
Dès lors, quand on veut calculer les contreparties de la magie, il faut évaluer la quantité le bénéfice afin d’estimer la quantité nécessaire d’apport.
J’aime bien me baser sur la citation de Lavoisier qui est la première loi de la chimie :
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Dans les contreparties moins courantes, il y a aussi les risques de :
Ces contreparties/limites-là sont moins « universelles » que les trois citées au début, mais elles existent tout de même.
Voir également : Les 5 règles d’or de la Magie
Les limites de la Magie déterminent ce qu’elle peut ou pas faire.
En théorie, la Magie, quelle qu’elle soit et quel que soit l’univers considéré, est capable de tout faire. Pourtant, il est primordial de lui poser des limites afin d’éviter les deus ex machina (aussi appelés TGCM pour « Ta gueule, c’est magique ! ») et, donc, de rendre les personnages et les histoires inintéressantes parce que les Thaumaturges auraient tous les pouvoirs et qu’aucun obstacle ne serait, de fait, difficile à surmonter.
Ces limites sont déterminées principalement par le prix à payer, c’est à dire les contreparties. L’exemple le plus commun est celui de la résurrection : on ne peut rendre la vie à quelqu’un sans prendre la vie de quelqu’un d’autre (cf. le principe d’équilibre de la Loi de Lavoisier).
Afin d’approfondir votre univers, il peut être intéressant de développer des contournements à ces contreparties. Je pense, par exemple, aux horcruxes dans Harry Potter qui permettent de contourner la mort, rien que ça !
Toutefois, on peut également poser des limites déontologiques ou éthiques (cf. les sortilèges interdits dans Harry Potter) ou légales (par exemple : interdiction de falsifier des papiers d’identité, de se faire passer pour quelqu’un d’autre, etc.)
Dans les romans, on voit très souvent les mages avoir des « Codes » ou des « Lois » pour encadrer leur pratique de la magie. Ces règles leur permettent de ne pas outrepasser leurs libertés (et ainsi ne pas dominer/raser le monde), mais aussi de ne pas se détruire eux-mêmes en utilisant des sorts qui demanderaient des contreparties trop importantes.
Ici, il est question des techniques opératoires et des contreparties nécessaires à l’opération de la Magie. En somme, de répondre à la question : Comment établir les équivalences ?
Il y a des règles communes à tous les univers comme :
Bien sûr, ces règles-là sont communes, mais il n’est pas pour autant obligatoire de les respecter. Par exemple : imaginez un monde où ressusciter les morts serait plus facile que de déverrouiller une porte. Quels genres d’univers et d’histoire cela pourrait-il donner ?
Donc, pour commencer, à vous de décider si vous souhaitez établir un système d’équivalence classique ou pas.
Ensuite, une fois que vous avez établi votre échelle de valeur des sorts, il vous faut déterminer celle des contreparties.
Mais avant, vous devez déterminer les composantes que vous souhaitez utiliser dans votre univers. Car toutes les composantes citées avant ne sont pas indispensables ou, en tout cas, pas indispensables pour tous les sorts.
Par exemple, on peut ne pas avoir besoin de composantes matérielles pour un sort d’illusion, mais bien pour un sort de défense. Ou encore : ne pas avoir besoin d’incanter pour concocter une potion, pour laquelle seuls les ingrédients suffisent.
De même, certains sorts complexes peuvent nécessiter une composante gestuelle, mais pas d’autres, etc. À vous de composer vos recettes de sortilèges comme vous l’entendez.
Ensuite, une fois que vous savez de quoi vous aurez besoin, vous devrez établir une échelle de valeur de ces composantes. Par exemple : les incantations sont nécessaires à tous les sorts, même les potions. La composante gestuelle n’est nécessaire que pour les sorts de très haut niveau.
En revanche, pensez également que les ingrédients destinés aux sorts puissants et/ou complexes n’ont pas besoin d’être rares. Pour vous illustrer mon propos, je voudrais vous parler de la mousse au chocolat, qui est tout de même une recette de haut vol. Les ingrédients ne sont ni rares ni chers (des œufs, du chocolat, de l’eau et une pincée de sel), idem pour les ustensiles nécessaires. Pourtant, il n’est pas aisé de réussir une mousse au chocolat ! Déjà, il faut faire fondre le chocolat sans le brûler ; ensuite, il faut séparer les blancs des jaunes sans casser les jaunes ; il faut aussi réussir à monter les blancs en neige (l’un de mes proches en est incapable, même avec un batteur électrique !) ; et, l’étape ultime, incorporer le chocolat aux blancs en neige, sans les faire tomber et sans faire une mousse trop compacte, non plus !
Et bien, il peut en aller de même pour vos sorts : avoir des ingrédients peu coûteux et accessibles, mais dont la recette est éminemment complexe.
Vous pouvez aussi prendre les choses à contre-pied et créer des sorts simples avec une utilité relative qui nécessite des ingrédients rares et dispendieux. Imaginez une teinture pour cheveux phosphorescente qui demanderait des coquilles d’œufs de basilics…
Rappelez-vous également que la quantité de composantes nécessaires augmente la complexité.
J’espère que cet article vous a plu et vous aidera. Comme d’habitude, si vous avez des questions, n’hésitez pas ! 😉