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Aujourd’hui, je réponds à la 4e et dernière partie de la FAQ !
Les questions du jour sont des questions personnelles qui portent sur différents aspects de ma vie tels que le jeu de rôle, mon parcours, mes projets d’écriture, mon entreprise…
Pour rappel, au vu du nombre de questions que vous m’avez posées, j’ai décidé de les regrouper par thème. Il y a quatre thèmes, à savoir : l’écriture de la Fantasy, l’écriture en général,le blog et la Fantasy et les questions personnelles (cet article-ci).
Juste avant de commencer, je voudrais vous dire que lorsque j’ai fait le sondage pour savoir par quel thème vous vouliez qu’on commence, j’ai ri. J’ai ri parce que les questions personnelles constituent le plus gros morceau en termes de nombre de questions et c’est celui qui vous intéressait le moins ! J’ai trouvé ça très cocasse ! 😉
D’ailleurs, je vous conseille d’aller chercher de quoi boire et de quoi manger tellement il y a de questions ! 😀
Je rêve de pouvoir, un jour, créer un jeu de rôle qui prendrait place dans Tell’Andra. Cependant, si je le fais sera plus « à l’ancienne » : avec des livres de règles, des fiches de perso à imprimer, des écrans de MJ…
Toutefois, pour le moment, ce n’est vraiment pas au programme, d’une part, parce que je n’ai pas le temps et, d’autre part, parce que je ne m’en sens pas capable. En outre, il faut voir aussi si le public serait au rendez-vous, ce n’est pas parce qu’on est lecteur de fantasy qu’on est forcément rôliste.
Mais, dans un futur plus ou moins proche, c’est clair que c’est une chose à laquelle je réfléchirai.
Malheureusement, je ne joue plus en ce moment (manque de temps et de joueurs). 😢
Quant à mon parcours, rien d’original : je suis une joueuse de Donjons et Dragons 3.5. D’ailleurs, Shéa est mon dernier personnage D&D : c’était une ombrageuse (classe apportée par l’add-on Recueil de Magie). J’ai également touché à Vampire Requiem et à Naheulbeuk (auquel je n’ai pas du tout accroché, d’ailleurs). Je me suis beaucoup intéressée à Shadowrun à un moment, mais le groupe avec lequel j’étais censée jouer a dû arrêter les parties avant que je ne puisse le rejoindre.
Ma plus grosse période de jeu a été pendant mes études, puis mon groupe s’est séparé pour plusieurs raisons dont l’une est que je suis partie vivre en France (je suis Belge au cas où vous l’ignoriez encore 😉 ).
J’ai aussi pas mal joué à des RPG comme Dragon Age ou Neverwiter Nights 2. J’ai aussi les Fable sous le coude et j’avais commencé Skyrim, mais à cause d’un bug, j’ai dû l’arrêter et je ne l’ai plus repris depuis. J’ai aussi roulé ma bosse pendant 3 ans sur Aion pour passer sur Guild Wars 2 en 2012, jeu sur lequel je suis toujours.
Le JdR et les jeux vidéos m’ont beaucoup apporté sur le plan créatif et imaginatif : être un personnage d’un jeu demande de pouvoir s’immerger dans l’univers en question et de réussir à réagir de façon logique. Dans les JdR, le déroulement de l’histoire dépend des actions des personnages, le chemin n’est pas (vraiment) tout tracé (on a tous eu un MJ qui nous a dit un jour « Si tu fais ça, j’invoque une cathédrale animée que je fais tomber sur ton perso et qui grillera tous tes points de destin ! » pour que nous restions dans le droit chemin de son scénario…). Quand j’écris mes histoires, je me vois plus comme un MJ que comme une écrivaine : je laisse à mes perso une certaine latitude d’action tant qu’ils suivent le scénario.
Le JdR, surtout D&D pour ce point-ci, m’a aussi permis de savoir comment aborder les combats et la magie en règle générale. J’ai beaucoup de sorts qui sont basés sur ceux de D&D.
D’ailleurs, mes personnages ont été créés comme des personnages de D&D : ils ont leurs caractéristiques, leurs listes de sort, leurs bonus ou malus, etc. Neph, par exemple, est typiquement un perso bi-classé guerrier/barde créé dans les plus pures règles de l’Art de D&D.
Je ne pense pas du tout être un exemple à suivre puisque mon parcours est très atypique pour ne pas dire bancal. Pour vous dire, mon plus haut diplôme c’est l’équivalent belge du Bac (le CESS).
En résumé et dans l’ordre chronologique :
Donc voilà… C’est le genre de parcours que je ne souhaite à personne parce que c’est un parcours qui vous ferme toutes les portes. Quand je montre mon CV, je me fais juger de tous les côtés : soit on pense que je ne suis qu’une bonne à rien, soit mes problèmes de santé effraient et on ne me juge pas fiable. En plus, je suis une femme qui veut des enfants…
Quant à mon parcours professionnel en tant que salariée, autant vous dire qu’il est quasi inexistant.
Donc, voilà… au vu de tout ça, puisque personne ne veut m’engager, j’ai dû revenir à mon plan A : devenir écrivaine et vivre de ma plume.
Et pour ce qui est de ça… et bien… Achetez mes livres, mesdames et messieurs ! Ils sont beaux ! Ils sont chauds ! Ils vous feront voyager et vivre des aventures passionnantes à moindre prix ! 😉
Hum… hum…
Pardon, je me suis égarée ! 😉
Et pour ce qui est de vivre de sa plume, effectivement, le système éditorial tel qu’il est à l’heure actuelle ne le permet pas à moins de n’écrire que des best-sellers. C’est pour ça que j’ai choisi et que je conseille l’autoédition en règle générale.
Pas encore ! 😉
Pour info, par le biais de mon entreprise, je propose des services, entre autres dédiés aux auteurs et aux éditeurs, tels que la bêta-lecture, la relecture, la correction, la réécriture, la mise en page (papier et numérique) de manuscrit, l’inscription d’un livre sur des bibliothèques en ligne, etc. Si ça vous intéresse, je vous propose d’aller faire un tour pour voir tous mes services.
Et, comme on ne se refait pas, Prom’Auteur a aussi son blog où je parle de sujets beaucoup plus axés vers l’écriture, la publication, la promotion d’auteur…
En fait, je n’ai pas « choisi » d’écrire de la Fantasy. C’est juste le genre avec lequel j’ai le plus d’affinité. Je l’ai expliqué dans l’article Fantasy Book Tag.
J’ai été bercée par des récits merveilleux et la légende arthurienne. En grandissant, cet amour pour les récits héroïques remplis de magie ne m’a pas quittée, tomber dans la Fantasy n’est qu’une suite logique de mes lectures et de mes centres d’intérêt.
Mais je ne crache pas sur les autres genres, j’ai d’ailleurs écrit pas mal de nouvelles fantastiques.
(Le vrai fantastique, celui de Todorov)
Parfois, le blog me mange du temps sur mes plages de correction ou de recherches documentaires pour mes romans. Mais il reste une énorme source d’inspiration pour mon univers.
Il m’a permis d’étoffer Tell’Andra et de résoudre des problèmes liés à mon intrigue. Il faut savoir qu’il arrive assez fréquemment que je choisisse mes sujets d’article de la semaine en fonction des recherches que j’ai besoin d’effectuer pour mon roman ou des questions que je me pose par rapport à mon écriture. Monde Fantasy est autant un recueil d’inspiration que mon propre journal de recherches.
Donc, non, il ne me handicape pas du tout ! C’est même tout l’inverse ! 🙂
Un peu des deux !
Ça dépend aussi de la manière dont on considère la chose. On peut le prendre autant sous l’optique être une femme qui écrit des romans qu’être une personne qui écrit des romans.
J’avoue qu’être une femme dans le monde du livre n’est pas évident. On doit souvent jouer des coudes pour se faire accepter et on souffre beaucoup de préjugés du type : « les femmes n’écrivent que des romances » ou « les femmes n’écrivent pas de roman sérieux » (et autres joyeusetés du genre dont j’ai parlé dans l’article Les femmes et la Fantasy). Au vu des difficultés qu’on peut rencontrer juste parce qu’on est une femme, je suis passée à deux doigts de prendre un nom de plume masculin ou, au moins, mixte. J’ai tout de même assez vite laisser tomber l’idée parce que ce n’était pas du tout en accord avec mes valeurs et mes principes.
Sans dire qu’être une femme est une malédiction, on ne va pas se voiler la face non plus : dans la société actuelle, avoir un utérus et le revendiquer n’est pas là pour nous faciliter la tâche, non plus.
Pour ce qui est d’être une personne qui écrit des romans, j’ai toujours considéré que c’était autant un don qu’une malédiction.
C’est un don parce que je trouve que c’est merveilleux de créer des choses et de pouvoir offrir au monde autant de rêve et d’aventure.
Mais c’est aussi une malédiction parce qu’on est souvent entouré-e de personnes qui ne nous comprennent pas et qui pensent que nous ne sommes pas des personnes terre à terre. En tant qu’artiste, on est toujours confronté au jugement, à l’incompréhension, voire à l’intolérance, des autres et ça, c’est pénible de devoir toujours se justifier sur son travail, son emploi du temps, son inspiration, etc. Beaucoup pensent qu’écrire c’est comme faire de la comptabilité : que c’est automatique et que ça se fait pendant les heures de bureau. C’est l’une des raisons pour laquelle j’ai arrêté de participer au NaNoWriMo (un challenge d’écriture où le principe est d’écrire 50 000 mots pendant le mois de novembre). J’ai deux créneaux horaires d’écriture définis et immuables dans mon rythme vital, je ne sais pas écrire en dehors et, au vu de plusieurs études, c’est pareil pour tous les artistes. Pourtant, c’est une notion que je n’arrive pas à faire comprendre à certaines personnes de mon entourage au point que, quand je leur demande de me foutre une paix royale en novembre et que je ne veux voir personne pendant mes sessions d’écriture, on me rétorque systématiquement : « Mais t’as qu’à écrire à un autre moment. »
Et, à l’inverse, je me suis déjà retrouvée aussi face à des personnes qui considèrent que je suis une déesse sur terre juste parce que j’écris des livres. Ou celles qui croient que je suis riche ou que je vais le devenir.
Donc, voilà, être écrivain ou écrivaine c’est une malédiction dès qu’on est confronté à des êtres humains ! 😀
D’ailleurs, sur mon blog d’autrice, je m’étais amusée à donner 8 clés pour comprendre les écrivain-e-s quand on est un être humain pour illustrer le gouffre qui peut parfois séparer les écrivain-e-s du reste du monde.
Pas vraiment, l’envie d’écrire est arrivée très tôt (j’avais 6 ou 7 ans). Ça vient de mon amour pour les livres en règle général et du fait que chaque fois que je regardais un Disney, ma mère me disait toujours : « Tu sais, à la base, c’est un livre. »
En revanche, ce sont Maupassant et Sire Cédric (avec Déchirures) qui m’ont donné envie d’écrire du fantastique (toujours celui de Todorov) et ce sont Mathieu Gaborit (avec Les Chroniques des Feals), Alexandre Malagoli (avec Seigneur de Cristal) et Louise Cooper (avec Le Maître du temps) qui m’ont révélé qu’on pouvait écrire des récits avec de la magie pour les adultes.
« Mon activité »… laquelle ? 😀
Je suis blogueuse, écrivaine et écrivaine publique !
Pour ce qui est de mon activité de blogueuse (avec Monde Fantasy), beaucoup de mes proches considéraient que c’était une perte de temps. Mais quand ils voient où j’en suis aujourd’hui, après 3 ans et demi, ils commencent à changer d’avis. Et ça, c’est grâce à vous, chers abonnés et chères abonnées !!!!!
Il n’y a que mon mari qui me soutienne vraiment dans cette démarche depuis le début.
Du côté de la scribouille, j’ai eu tout, mais vraiment ! Du « Tu seras la prochaine Tolkien tellement tu es géniale ! » à « C’est vraiment ça *moue de dégoût* que tu veux faire de ta vie ? » en passant par « Ne devient pas J.K. Rowling qui veut. »
Mais, globalement, ça se passe beaucoup mieux aujourd’hui. Surtout, que je clame haut et fort que je finirai par vivre de l’écriture depuis que j’ai 10 ans, donc ça n’a pas étonné beaucoup de personnes. Et certainement pas ma grand-mère, que j’embrasse très fort parce que je sais qu’elle lit mon blog, ma première et plus grande fan !
Le fait d’être arrivée au bout d’un premier roman, ça aide aussi à rassurer votre entourage : ça leur prouve que vous êtes capable d’y arriver et que vous ne complaisez pas dans vos rêves. Déposer un plan marketing et un plan comptable sur la table en plein repas de famille, ça aide aussi à prouver que vous avez la tête sur les épaules ! Croyez-moi !
Et pour la dernière, mon activité d’écrivaine publique, elle a été très bien reçue par ma famille et mes proches. De toute manière, ils connaissent tous mon parcours aussi bien scolaire que professionnel et ma mauvaise santé qui font que trouver et garder un job est une mission impossible pour moi. Créer mon entreprise était donc ma meilleure option… en attendant que je devienne riche et célèbre avec mes bouquins, bien sûr ! 😉
De 10 à 13h, de 17 à 20h et de 23 à 2h. Je vous jure ! Je suis réglée comme une horloge !
Mais, de manière effective, je n’écris qu’une à deux heures par jour, du lundi au vendredi, entre 10h et 12h. Le reste du temps, je travaille pour mes autres jobs.
J’ai déjà écrit du fantastique.
J’ai posé deux projets SF dans mon carnet à idées et j’aimerais bien écrire du policier (mon genre préféré hors SFFF). Pour l’anecdote, en février 2014, quand j’ai eu les prémices d’une idée pour Neph et Shéa, j’étais en train de plancher sur une romance contemporaine.
Mais, sinon, la plupart de mes projets d’écriture sont des déclinaisons de la Fantasy. Dans mon carnet, il y a de l’heroic, une chasse au trésor pirate dans Tell’Andra, de l’epic, du steampunk, de l’urban et même de la space fantasy.
La période entre le moment où tu as ta première idée et celui où tu commences à tout poser sur le papier. Pendant cette période, le cerveau est dans une véritable effervescence, c’est très excitant. C’est aussi un sentiment très exaltant et émouvant aussi de voir son monde en train d’apparaître.
Connaître la fin de mon récit est une condition indispensable pour moi. En tant qu’architecte/écrivaine structurale, je ne peux pas me mettre à écrire tant que je ne connais pas mes personnages, mon univers et, au moins, les grandes lignes de mon intrigue, fin comprise. Et cette fin ne change pas. C’en est au point que les deux derniers chapitres et l’épilogue de Neph et Shéa sont planifiés depuis plus de 3 ans et, à quelques menus détails près, ils ne changeront pas.
Elle m’est indispensable.
Il faut savoir que j’ai été éduquée à analyser et classer tout ce que je croisais. Du coup, analyser et classer, c’est instinctif chez moi, je ne peux pas m’en passer. Ensuite, je trouve que les genres et les sous-genres sont importants dans le sens où ils permettent de s’y retrouver quand on veut parler de nos lectures. Les genres ne pas là que pour nous ennuyer où pour faire joli dans les librairies, ils permettent de définir les principales caractéristiques d’une oeuvre en un ou deux mots. Quand on dit « Epic fantasy », on sait qu’on va retrouver un roman qui se déroule dans un autre monde et qui va raconter une histoire pleine de magie, de bravoure et avec un happy end.
Les genres permettent de faire en sorte que tout le monde parle la même langue et, donc, de faire en sorte que tout le monde se comprenne. Ce n’est pas un caprice, c’est de la précision.
Dans la vie de tous les jours, si les genres n’existaient pas, demander conseil à son/sa libraire ressemblerait à : « Bonjour, je cherche un livre. » Au lieu de « Bonjour, je cherche un livre d’epic fantasy. »
Ou pire ! Ça pourrait ressembler à ça :
« Bonjour, je cherche qui se passe dans un univers inventé et qui raconte une histoire pleine de péripéties qui mettent en exergue la bravoure du ou des personnages principaux et à la fin de laquelle il(s) triomphent du mal et sauvent le monde. »
Ridicule, non ? Surtout que notre nature humaine a besoin de tout étiqueter et de tout classer, donc, on finira toujours par coller une étiquette. Alors, tant qu’à faire, autant qu’on utilise tous les mêmes termes et les mêmes définitions.
Et pour mettre fin à une croyance absurde : non, les genres n’ont pas été inventés par les éditeurs. Les genres sont des outils d’analyses de narratologie qui ont été mis en place par des chercheurs, des essayistes et des auteurs afin de faire en sorte de pouvoir étudier des oeuvres d’après leurs ressemblances et leurs différences. Ils ont également chacun une définition claire et précise afin que tout le monde puisse comprendre de quoi on parle quand on les utilise.
Voilà, c’est dit ! 😉
Sinon, dans le cadre de la Fantasy, je m’arrête au sous-genre, je ne vais pas plus loin, sauf avec l’urban fantasy qui est devenu un sous-genre tentaculaire !
Je pense que le monde de l’édition et les libraires font n’importe quoi en matière de classification des romans… Il est devenu plus important de vendre plutôt que dire la vérité aux lecteurs. Le nombre de bouquins étiquetés « Fantastique » alors que c’est de la SF ou coller « Fanstique » sur de l’urban juste parce que c’est plus facile de dire des conneries que de réfléchir un peu, ça me rend malade ! Mais ça, je pense que vous l’aviez compris ! 😉
Sinon, je suis triste de voir que les maisons d’édition préfèrent passer à la trappe leurs auteurs et autrices francophones juste pour des raisons commerciales et budgétaires : les traductions coûtent cher alors il faut tout faire pour rentabiliser, quitte à écraser ses compatriotes. C’est triste.
Pareil pour les libraires, ils vont jusqu’à refuser de vendre (même sur commande) des ouvrages de petits éditeurs juste parce que ça leur rapporterait moins.
En revanche, du côté des auteurs indépendants, les publications deviennent de plus en plus intéressantes au niveau de la finition des livres (corrections, couvertures, comm’…), notamment.
Malheureusement, toutes productions confondues, je trouve que ce sont trop souvent les mêmes histoires qui reviennent : des prophéties, des histoires d’amour, des vampires, des loups-garous, des beaux ténébreux pleins de mystère…
Pareil pour les 4e de couv’ : c’est souvent les mêmes structures, les mêmes mots, les mêmes tournures… qui sont réutilisés.
Autant vous dire que je repose beaucoup de livres dans les étagères des bibliothèques virtuelles que je consulte.
Même s’il y a eu des progrès en 4 ans, la fantasy francophone reste méprisée par beaucoup de personnes (dont un éditeur qui m’a lynchée sur Facebook en me disant presque qu’il n’existait pas de bonne fantasy francophone) et surtout par les éditeurs, les libraires et les médias. Et ce, alors que j’ai vu une nette ouverture d’esprit du côté des lecteurs et des lectrices ! On est vraiment dans un décalage assez impressionnant.
En bref, l’offre de Fantasy francophone est riche, mais trop uniforme en termes de marketing (illustration, 4e de couv’), pas assez diversifiée (en termes d’histoires) et pas assez mise en avant.
Quand j’ai commencé à faire le plan détaillé de l’histoire (il y a plus de 4 ans maintenant), je pensais que Neph et Shéa tiendrait en 2 tomes. L’histoire est divisée en 4 parties et je pensais écrire 2 parties par tomes. Finalement, quand je suis arrivée au premier quart de La Fuite, je me suis rendu compte que je ne pourrai pas faire tenir La Fuite et L’Exode en un seul tome (si, mais j’aurais eu des tomes de 700 pages…). Là, j’ai revu mon plan et j’ai refait ma découpe.
Il faut savoir qu’étant nouvelliste à la base, je n’avais pas l’habitude d’écrire beaucoup ni de prendre le temps de décrire les scènes que je racontais. Du coup, je m’attendais à ce que ça se passe de la même manière pour le roman. Autant vous dire que ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! 😀
Après avoir refait cette première découpe, je suis passée à 3 tomes : un tome pour la La Fuite, un tome pour L’Exode et la partie 3 et le dernier tome pour la dernière partie. Finalement, le plan de la partie 3 s’est encore étoffé au point que je suis passée à 5 tomes ! Finalement, quand je me suis occupée de la préparation de la sortie de La Fuite, j’ai décidé que j’allais arrêter là de me prendre la tête : ce serait une quadrilogie ! Ça collait parfaitement avec mon plan ET avec l’uniformité des couvertures que j’avais décidées avec Mirowshka, la merveilleuse illustratrice qui m’a fait cette sublime couverture et les magnifiques cartes.
Comme je l’ai dit plus haut, mon histoire a été découpée en 4 parties dès le début. Chaque partie correspond à une étape de l’histoire au même titre qu’un chapitre. En gros, le tome 1 correspond à la situation initiale + l’élément déclencheur ; le tome 2 aux péripéties ; le tome 3 à la résolution et le tome 4 à la situation finale. Le partage en tome s’est donc fait naturellement.
Quel métier ? Écrivaine, blogueuse ou écrivaine publique ? 😉
Dans les trois cas, ce sont des métiers que j’aime beaucoup.
Être écrivaine me permet d’exprimer ma créativité et de faire sortir les histoires et les personnages que j’ai dans la tête (et je vous jure que je ne suis vraiment pas toute seule là haut ! Mais quel écrivain l’est vraiment ?…), mais aussi d’apporter du rêve et de l’évasion aux personnes qui me liront.
Être blogueuse me permet de pouvoir vous aider, mes abonnés et abonnées, à avancer dans vos projets respectifs et à ce que vous ne perdiez pas courage.
Être écrivaine publique me permet de rentabiliser une partie de mes années d’études et d’aider des auteurs et autrices dans leurs projets.
Ce que j’aime le moins, c’est que ce sont des métiers ingrats et difficiles. Ils demandent beaucoup de travail et une fois que le travail est accompli, on n’est jamais sûr du résultat. Pour vous donner un exemple, j’étais persuadée que certains de mes articles allaient plaire alors que, finalement, ils ont fait un flop ou pas loin. Et inversement, certains de mes articles ont fait un tabac alors que je ne m’y attendais pas du tout ! Ce côté un peu imprévisible est assez agaçant.
Tout est indiqué sur la fiche de La Fuite ! 😀
(Oui, je me suis enfin bougée pour vous faire les fiches de présentation des différents ouvrages que j’ai écrits… Au bout de bientôt 4 ans, il était temps !)
J’ai autoédité mon livre. Ce qui signifie que j’ai tout fait moi-même : les corrections (avec la participation de mes bêta-lecteurs, évidemment), la mise en page, le dépôt légal…
Je suis passée par Books on Demand pour l’impression et la distribution. Et c’est la fabuleuse Mirowshka qui fait les illustrations.
J’ai fait mes versions de travail. Un brouillon à la main et ma version de travail sur AutoRealm. Vous pouvez les admirer dans mon article de présentation de Tell’Andra.
En revanche, celles qui se trouvent dans les livres ont été réalisées par la talentueuse Mirowshka, illustratrice professionnelle.
En plus de l’écriture et de la lecture, je me passionne pour :
Et je collectionne les marque-pages et les carnets…
Même si jeux conjuguer beaucoup de mes passions avec l’écriture et mes trois blogs, il y en a certaines comme le crochet, la photo ou les jeux que je dois plus ou moins laisser de côté faute de temps.
Quand j’ai vu cette question, j’ai ri ! Il faut savoir que vous le l’avez posée 2 fois ! Et que mon mari a failli me la poser une 3e fois !
Pour vous répondre, vu que je suis belge, je dis une couque au chocolat !
Voilà !