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Il y a un mois (déjà !), je vous parlais d’héraldique. Je me suis donc dit que parler de la noblesse pouvait être un bon complétement à cet article puisque les deux sont directement liés.
En effet, même si à l’heure actuelle tout le monde peut posséder un blason, au Moyen-Âge, seuls les nobles en possédait un.
Les titres seront présentés du rang le plus bas, l’écuyer, au rang le plus haut, l’empereur.
A l’époque des tournois, l’écuyer était un jeune homme de bonne famille qui portait le bouclier (l’écu) du chevalier, son maître, afin de l’annoncer. Il s’occupait également de son cheval et de son équipement. L’écuyer était également souvent destiné à devenir chevalier, métier qu’il apprenait à partir de l’âge de 14 ans.
Le chevalier est un combattant d’élite à cheval qui dépend d’une institution militaire qui répond à des idéaux de noblesse et de bravoure : la chevalerie.
Le terme de chevalier a été créer afin de distinguer le noble chevalier combattant à cheval, du paysan, soldat d’infanterie ou artilleur.
La chevalerie est codifiée par certaines coutumes, notamment par la cérémonie de l’adoubement. Les vertus traditionnelles de la chevalerie, telles qu’elles sont vues dans la littérature, sont de nobles sentiments tels la pitié, l’humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi ou l’honneur.
Le baron est le seigneur d’une baronnie, fief lui ayant été confié par le roi.
Le vicomte est, à l’origine, le remplaçant d’un comte quand ce dernier ne peut pas administrer son domaine. A partir du moment où les fiefs devinrent héréditaires, les vicomtes se constituaient de petits fiefs, des vicomtés, sur les terres qu’ils administraient.
Un vicomte était soit un officier suppléant un comte dans une administration, soit le fils cadet d’un comte ou encore le seigneur d’un vicomté.
L’origine du titre de comte remonte à l’Empire romain pendant lequel le comte était le délégué de l’Empereur.
Par la suite, il est devenu, dans un premier temps, le dignitaire chargé de l’administration d’une province, puis posséda des droits régaliens, c’est-à-dire : assurer la sécurité extérieure et la défense du territoire par la diplomatie, assurer la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public avec, notamment, des forces de police, définir le droit, rendre la justice et le droit de battre monnaie.
Le comte administre un comté.
Le marquis est, avant tout, un comte dont le fief – le marquisat – qu’il administre est proche des frontières du royaume. Il s’agit plutôt d’un chef militaire chargé de la protection des frontières afin de parer à toute invasion. Le marquis est, dès lors, doté de pouvoirs militaires qui lui permettent de lever une armée par lui-même, sans attendre l’ordre du Roi ou du Duc, ce qui lui permet de réagir rapidement lorsque la frontière de son marquisat se trouve menacée.
Le duc est un chef d’armée qui exerce au nom de son suzerain, le roi, des pouvoirs militaires et judiciaires sur un ensemble de comtés (et marquisats) rassemblés sous le nom de duché. Le duché constitue la plus grande unité de découpe d’un royaume, duc étant aussi le titre le plus élevé après celui de prince. Le titre de duc était attribué par le roi lui-même.
Ce titre est un titre de noblesse qui peut être porté dans plusieurs situations :
Ce titre est octroyé par un représentant religieux (un évêque ou un pape) ou par un gouvernement à un chef d’État qui dirige un royaume. Ce titre est le plus souvent héréditaire.
Le roi a principalement un rôle de conservation autoritaire de l’ordre social, associant les fonctions de premier juge, de chef de guerre et de garant de la cohésion d’une société. Il est extérieur aux ordres, aux partis ou aux classes sociales qu’il a pour fonction de maintenir en équilibre. Dès lors, le roi n’appartient ni au clergé, ni à la noblesse, ni aux intérêts économiques, et ne représente spécifiquement aucune de ces forces.
D’ailleurs, la notion de roi associe des pouvoirs politiques et sacrés, mais pas les pouvoirs religieux — qui restent du domaine des prêtres, des mages ou des sorciers —, ni le pouvoir de faire ou de changer la loi et les coutumes.
Il s’agit d’un titre monarchique, parfois héréditaire, porté par le souverain d’un Empire. Un empereur est sacré par un représentant religieux suprême (un pape, par exemple) ou, dans le cas d’un despote, s’auto-sacre.
Les rois comme les empereurs sont des monarques : il n’y a pas de règles spécifiques pour les distinguer si ce n’est que le rang d’empereur est supérieur au rang de roi. On peut citer Victoria qui fut reine du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande et Impératrice des Indes puisqu’il y avait un roi à la tête de ce pays à l’époque. De la même façon, il y eut l’Empereur d’Autriche qui était également Roi de Hongrie.
Dans certains pays, comme au Japon ou en Chine, l’Empereur est assimilé à une divinité.
Nota Bene :
Il est intéressant de noter que l’origine du titre d’empereur vient, en réalité, d’un titre militaire romain : l’imperator. Ce titre était porté par les généraux romains qui revenaient victorieux à Rome, qui était à l’époque une république, et non un empire.
L’imperator était celui qui commandait la mobilisation des citoyens. Vers la fin de la République, il désigne celui qui commande l’armée. Ce titre n’est pas une magistrature et n’a aucune valeur institutionnelle pour le Sénat romain.
Il existe d’autres titres beaucoup moins courants tels que :
J’espère que cet article vous a plu et vous aidera dans la réalisation de votre roman, si vous décidez de créer une hiérarchie nobiliaire (ça fait toujours classe de sortir ce genre d’expression en dîner de famille !).
Comme d’hab’, les commentaires vous sont ouverts si vous avez des questions, des avis ou des mots doux à partager 😉