Votre panier est actuellement vide !
Aujourd’hui, je vous parle d’une catégorie d’armes qui cause pas mal de confusion : les lames courtes.
C’est également le dernier article de la série sur les armes. C’est une série d’articles que j’ai beaucoup aimé faire car je trouve que les mêmes armes reviennent trop souvent en Fantasy alors qu’il y a tellement de diversité et de possibilités. Revenir sempiternellement à l’épée et au bouclier finit par être lassant, en tout cas pour moi, surtout quand on sait qu’il a tellement de types d’épées et de boucliers différents.
Souvent, les lames courtes sont appelées indifféremment dague, couteau ou poignard. Or, ces armes ne sont pas des synonymes les unes des autres et chacune possède sa particularité au même titre qu’un sabre n’est pas une épée 😉
La différence principale entre un couteau et une dague est leur utilisation. A l’origine, un couteau est un outils et une dague est une arme dont la lame mesure moins de 30cm, donc, ce qui est plus petit qu’une épée.
Par la suite, le couteau s’est transformé en arme, comme beaucoup d’outils au fil du temps, et, à partir de ce moment, la différence entre la dague et le couteau est devenue mince et un peu arbitraire par moment.
Les lames des couteaux comme des dagues mesurent entre 15 et 30cm en moyenne. En revanche, le couteau n’a qu’un tranchant alors que la dague en a deux. De même, en général, le couteau n’a pas de garde, alors que la dague en a une, puisque, historiquement, la dague était parfois utilisée comme épée de main gauche.
En combat, le couteau est une arme de taille (coup porté avec le fil [l’arête tranchante] de l’arme) là où la dague est une arme d’estoc (coup porté pour transpercer son adversaire), c’est pourquoi les pointes des dagues sont souvent renforcées.
Quant au poignard, il s’agit, en réalité, d’une petite dague.
Le tantō est un couteau japonais dont la taille de la lame est inférieure à 30cm. La structure du tantō est généralement semblable à celle du katana, à la différence près qu’il est bien plus court et souvent moins courbé.
Le scramasaxe est couteau semi-long (la lame peut mesurer de 20 à 30cm) d’origine germanique ne comportant qu’un seul tranchant long. Toutefois, l’autre côté peut être affûté sur les deux tiers de la lame.
Le khukuri est un couteau népalais assez lourd et à lame courbe. Il est utilisé à la fois comme outils et comme arme. Il compte parmi les armes et l’héraldique des régiments des combattants Gurkhas, des unités des armées britanniques et indiennes recrutées au Népal. Les khukuris sont conçus pour frapper et couper, mais peuvent aussi être utilisé comme poignard. Sa lame mesure entre 26 et 38cm.
Le poignard est une arme blanche courte dont la lame est plate et ne dépasse pas 20cm. C’est une arme à double tranchant qui peut être utilisée comme arme de jet. C’est une arme discrète et efficace, facile à dissimuler.
La miséricorde est une dague à lame large, carrée ou triangulaire plus longue qu’une dague ordinaire. Cette arme ne servait pas au combat mais à achever les adversaires blessés, tombés au sol, d’où son nom.
La baïonnette est une arme blanche le plus souvent à double tranchant que l’on fixe au bout d’un fusil et destinée au combat rapproché. C’est une arme d’estoc.
Le kunaï est une arme blanche japonaise utilisée par les ninjas. Elle sert autant d’arme de jet que d’aide à l’escalade, d’attelle ou d’outils de crochetage.
Le dirk est une dague traditionnelle écossaise conçue pour poignarder, taillader et égorger. La longueur de la lame varie de 10 à 30cm.
Le kriss est une dague caractéristique du Monde malais (Indonésie, Malaisie, Singapour, Brunei, Philippines et sud de la Thaïlande). Cette arme peut avoir la lame droite comme sinueuse et mesure à peu près 30cm.
Ci-contre un kriss javanais à lame sinueuse.
A l’instar de l’épée du chevalier ou du katana pour le samouraï, le kriss a une valeur symbolique et spirituelle forte. Selon la tradition, cette arme n’a qu’un seul propriétaire et ne peut être prêtée, vendue ou donnée, sinon, elle se déchargerait de toute son énergie spirituelle. D’ailleurs, le futur propriétaire d’un kriss participe à la fabrication de son arme aux côtés du forgeron.
Ces armes exhibent souvent des motifs à la surface de la lame. Ces derniers témoignent de la compétence du forgeron et du prestige de son propriétaire.
Le stylet est un poignard à lame triangulaire très fine d’une longueur de 18 à 20cm. Il a été conçu pour produire des blessures très profondes et, de fait, difficiles à guérir. Cette arme était très appréciée au Moyen-Âge, à l’époque des grosses armures : comme sa lame est très fine, il est aisé de la glisser dans les articulations de l’armure et transpercer la cotte de maille.
En outre, le stylet était l’une des armes de prédilection des assassins : il était facile de la cacher à l’intérieur d’un manchon, sous un manteau ou dans une manche de vêtement.
L’athamé est une dague rituelle utilisée lors des cérémonies et rites Wicca. Dans les rituels, il représente l’élément air et sert à tracer des cercles magiques, à diriger sa volonté vers un point précis ou à trancher les forces maléfiques. L’athamé a plus une valeur symbolique qu’un réel but utilitaire.
La lame rituelle utilisée pour couper les herbes, mélanger les potions, etc. s’appelle une bolline. On différencie l’athamé de la bolline par la couleur de leurs manches : celui de l’athamé est sombre (noir ou bleu nuit) et celui de la bolline est blanc.
Voilà, ainsi s’achève la série sur les armes. J’espère que ces articles vous ont été utiles ou le seront dans le futur.