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Aujourd’hui, on parle des plans d’existence en Fantasy !
Petite note avant de commencer : je pensais que je n’aurais pas grand chose à vous dire sur le sujet et je me suis sacrément trompée ! Une fois que la rédaction du « chapitre » — parce qu’on ne peut décemment plus appeler ça un article — à propos des plans a été terminé, je me suis retrouvée avec 10 pages — oui ! vous lisez bien ! — de blabla sur le sujet. Je suis donc dit que, tant que je ne serai pas sponsorisée par Dafalgan ou Efferalgan, il valait mieux pour tout le monde que je scinde tout ça en deux.
Sans plus attendre, commençons !
Les plans sont des réalités différentes liées les unes aux autres.
Chaque plan dispose de ses propres lois physiques et magiques. Ainsi, chaque plan peut avoir sa gravité, sa magie ou une intensité de magie différente des autres plans, sa propre temporalité, ses propres espèces animales et végétales, etc.
Dans un système de plans, tous les plans sont liés entre eux pour créer un équilibre des énergies ou de la magie, et ce, même s’il n’y a pas d’intersection entre les plans. Toutefois, il arrive que certains soient connectés entre eux par des points d’intersection permettant de passer d’un plan à un autre. Ici, nous appellerons ces points d’intersections des portails.
Les plans sont à la Fantasy ce que les dimensions parallèles sont à la Sceince-Fiction et à l’Horreur.
Les plans peuvent avoir des tailles différentes. Nous en distinguerons 3 :
Les micros-plans sont des plans créés à des fins précises à but utilitaire. Ils ne sont pas toujours conçus pour durer dans le temps, sont de petite taille, de l’ordre d’un sac à main à celui d’une pièce, et sont souvent inclus dans un autre objet.
Par exemple :
Les plans locaux n’englobent qu’une partie d’un univers. Il font la taille d’une maison, d’une ville, d’une île ou d’un continent. Ces plans peuvent également être inclus dans un autre plan plus grand. Les plans locaux peuvent être créés de manière volontaire pour cacher ou protéger quelque chose ou par accident.
Par exemple :
Les plans étendus sont des plans qui englobent des mondes entiers, en général de l’ordre de la planète, qui n’ont plus rien en commun (ou presque) avec le plan d’origine (le plan d’origine des personnages ou du récit).
Ils peuvent se présenter sous forme de :
Précisons d’abord que les plans peuvent être propres à chaque monde/planète soit être partagés. Envisageons 3 cas de figure :
Lorsqu’il y a au moins deux plans reliés ensemble, on parle de système de plans. Ces systèmes peuvent s’organiser de plusieurs manières différentes.
Il s’agit du système que j’aime appelé le mille-feuilles : les plans se superposent les uns aux autres afin de créer une gradation, voire une hiérarchie. Le plan le plus bas est le plus vil et le plus haut est le plus noble.
C’est notamment le système de plans utilisé pas la religion chrétienne où le plus bas niveau des Enfers est le repaire des âmes les plus abjectes et le plus haut niveau du paradis est la demeure de Dieu.
Il existe aussi la notion de « teneur en magie » : plus un plan est bas et moins il contient de magie ; plus il est haut, plus est riche en magie. Selon certaines croyances, notre plan d’existence, notre Terre, serait un plan intermédiaire où la magie serait difficile d’accès et uniquement accessible à quelques élus comme les magnétiseurs, les médiums, Sylvain Durif, etc.
Si les systèmes parallèles peuvent être considéré comme des agencements verticaux, ceux-ci peuvent être considérés comme horizontaux, plus ou moins, selon les cas.
Il s’agit simplement de voir ici une succession de mondes mis les uns à côté des autres ou organisés autour d’un même axe. Chaque plan a ses spécificités sans vraiment être supérieur ou inférieur à un autre. Les plans de ce genre de système sont juste différents les uns des autres.
L’exemple le plus parlant pour moi est celui de la mythologie germanique : Yggdrasil et les Neuf Royaumes qu’il supporte : Ásgard, Vanaheim, Álfheim, Midgard, Jötunheim, Svartalfheim, Niflheim, Muspellheim et Helheim. Chacun des 10 mondes (je considère Yggdrasil comme un monde ici vu tout ce qui se passe à même son écorce) qui compose cet univers a ses lois physiques et magiques propres, ses espèces vivantes, etc. et a une importance dans l’équilibre d’Yggdrasil qui est égale à celle des autres.
Dans ce type d’agencement, on peut aussi considérer celui des plans de Donjons et Dragons qui sont tous mis sur un même pied d’égalité. Voici un schéma de la cosmologie de D&D :
Chaque numéro correspond à un plan différent. Il existe 5 types de plans dans D&D :
Un autre exemple est celui du Monde des morts des Celtes qui ne serait séparé du Monde des vivants que par un voile. Ce même voile qui se déchirerait chaque année à Samhain et permettrait aux esprits des défunts d’errer parmi nous.
Ce système-là est peut-être le plus compliqué à comprendre. Il s’agit ici de considérer qu’un être est constitué de plusieurs parties et que chaque partie est reliée à un plan. Chaque plan lui octroie des capacités. La force de la connexion d’un être à ces différents plans déterminent la puissance de la capacité que ce plan lui offre.
Peut-être que les plus new-ageux et new-ageuses d’entre vous ont déjà compris où je voulais en venir. 😉
Selon les principes de la théosophie moderne, un plan est une sorte d’état subtil d’énergie qui correspond à une partie de l’être. Il existerait en tout 7 plans et chacun aurait sa propre « fréquence vibratoire ». Ces 7 plans sont imbriqués les uns dans les autres et interagissent avec tout ce qui s’y trouve. Chaque plan peut être relié à un chakra :
Selon cette théorie, chaque partie de l’être est donc régie par une sorte de champ d’énergie. D’un point de vue Fantasy, il peut être intéressant de considérer que chaque plan puisse être la demeure d’une divinité, d’une énergie magique, d’un esprit, d’une créature, d’un élément… qui serait à même de régir les pouvoirs des thaumaturges.
Même si les théories new-age peuvent paraître étranges au premier abord, elles peuvent être des sources d’inspiration sans pareil pour des romans Fantasy (voire de Science-Fiction) dès qu’on commence à les interpréter. Aussi, ne vous fermez à aucune théorie, même au plus farfelues, vous pourriez en tirer d’excellents romans !
Voilà, j’espère que cet article vous a plu ! Les plans sont un sujets dont on parle assez peu, mine de rien, dans le cadre de la Fantasy. Je trouve cela dommage car je trouve qu’il y a beaucoup à dire (au moins 10 pages !) et que ça offre beaucoup de possibilités. Dans deux semaines, on parlera donc de la suite de ce même sujet.
Mais en attendant, je vous donne rendez-vous demain sur mon blog d’autrice alinewheeler.wordpress.com pour une grande nouvelle ! 😀
Une réponse à “Les plans d’existence 1/2”
Magnifique ce documentaire