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Je vous en avais parlé dans la présentation de mes projets et objectifs de 2024 : je compte définitivement fermer mon blog Prom’Auteur et transférer tous les articles qui s’y trouvent encore ici.
L’autoédition est un sujet qui me tient vraiment à cœur, c’est pour cette raison que je n’ai pas voulu laisser tomber ces articles dans l’oubli. Je souhaite également continuer d’en parler, même une fois que tous les articles auront été transférés.
L’autoédition est un phénomène en pleine expansion. De plus en plus d’auteurs et d’autrices passent par ce biais pour offrir leurs écrits au public. Moi-même, j’ai décidé de m’autoéditer.
Mais qu’est-ce donc précisément que l’autoédition ? Est-ce une méthode de publication qui s’adresse à tout le monde ?
On parle d’autoédition quand un auteur ou une autrice se charge de toutes les étapes éditoriales et de publication de son roman, ainsi que de sa propre promotion, sans autre intermédiaire qu’une imprimerie.
Ceci signifie que l’auteur ou l’autrice se charge d’effectuer tout le travail qu’il y a à faire sur un roman pour le rendre publiable, et ce, sans avoir recours à des intermédiaires sinon cela deviendrait de l’édition à compte d’auteur.
Lorsque l’on parle des étapes éditoriales pour un roman, on parle de :
Heureusement, la réalité est beaucoup plus souple que la définition « officielle » et permet de faire appel à d’autres prestataires que l’imprimeur. Ainsi, on peut recourir aux services d’une écrivaine publique pour la correction et la mise en page de son manuscrit, à un illustrateur pour créer la couverture, à une webmaster pour créer son blog, etc.
Contrairement à un contrat d’édition à compte d’éditeur, l’auteur garde tous ses droits sur son œuvre et est libre de l’exploiter comme il le souhaite.
Dans le cadre d’une édition classique, la maison d’édition a toujours le dernier mot, que l’autrice soit d’accord avec son choix ou pas. C’est également la maison qui choisit le titre, l’illustration et la 4e de couverture, parfois même sans en aviser l’autrice.
Avec un compte d’éditeur, un auteur touche entre 8 et 12% du prix de son livre (entre 4 et 8% pour les romans jeunesse et les poches). Avec l’autoédition, l’auteur choisit le prix de son livre et, ainsi, le pourcentage qu’il touchera sur le prix de son livre. Ce pourcentage est totalement au choix dans le cadre d’une publication papier et est, en moyenne, entre 20 et 100% sur un livre numérique (cela dépend de la plateforme de publication).
Sortir un livre via la filière classique est un exercice de patience (un éditeur à beaucoup de choses à gérer en plus de votre livre). Autoéditer son livre permet d’avoir la mainmise sur les différentes étapes et le contrôle du temps que cela prendra. Cela garantit donc de pouvoir faire les choses plus vite ou de pouvoir sortir son livre à la date/période que l’on souhaite.
Dans l’édition classique, le versement des droits n’a lieu qu’une à deux fois par an (certaines maisons effectuent des versements tous les quadrimestres ou trimestres, mais elles se comptent sur les doigts de la main).
Lorsque l’on s’autoédite, on a un meilleur suivi de nos ventes (le plus souvent au jour le jour, mais cela dépend de la plateforme) et on reçoit des versements de nos droits beaucoup plus fréquemment. Par exemple :
Si l’auteur ou l’autrice décide de faire appel à des prestataires pour certaines étapes (telles que les corrections, l’illustration, la création d’un blog…) la note peut vite grimper.
Les envois des services de presse se font aussi aux frais de l’autaire, qui doit payer les exemplaires (frais de fabrication) et les frais d’envoi.
Il est vrai que même si on fait appel à des intermédiaires, l’autoédition demande toujours de pouvoir s’occuper de certaines tâches soi-même.
De plus, tout le monde n’a pas les moyens de payer pour une kyrielle de services, alors il faut apprendre à se servir d’un traitement de texte pour mettre en page son roman, à maîtriser les outils web pour créer son blog…
Nota bene
Beaucoup pensent que passer par un contrat d’édition classique garantit que la promotion sera faite par la maison d’édition. C’est une fausse idée : la maison d’édition a beaucoup trop d’autres tâches à va préférer ne s’occuper que de ses titres les plus vendeurs et laisser les autres de côté (la fameuse loi de Pareto : on mise sur les 20% qui rapportent 80% de résultats).
Dès lors, que vous soyez à votre compte ou à celui d’une maison d’édition, dans tous les cas, la promotion de votre ou vos livres vous incombera à vous.
Mettre en page son livre, écrire la 4e de couverture, créer l’illustration, promouvoir son livre sur les réseaux sociaux… tout cela ne se fait pas en 5 minutes. Il faut parfois accepter de faire une croix sur un weekend ou une soirée.
Afin de pouvoir réussir à faire ce qu’on veut avec son livre, il va falloir accepter d’apprendre de nouvelles compétences, se creuser la tête pour trouver les meilleurs moyens de vendre son livre, travailler dur pour faire connaître son livre, se renseigner pour connaître les différentes obligations liées à l’édition d’un livre…
D’une part, les livres autoédités traînent encore une réputation injuste de livres bas de gamme pleins de fautes — Mais ça change !
D’autre part, il est très rare de trouver des livres autoédités dans les rayons des librairies.
Les blogueurs, booktubeuses, bookstagrameurs, booktokeuses, etc. refusent aussi beaucoup de lire des romans autoédités.
Cependant, tout n’est pas perdu car il existe nombre de personnes qui savent qu’il y a des pépites dans l’autoédition et certaines plateformes permettent même de référencer nos livres auprès des librairies.
Chers lecteurs et chères lectrices, je suis curieuse de connaître votre point de vue : quelles sont les raisons qui vous ont poussé-e-s à choisir l’autoédition (ou pas) ? Si vous hésitez, quels sont vos doutes ?
4 réponses à “Qu’est-ce que l’autoédition ?”
Moi je compte passer par l’auto édition pour maîtriser mon univers qui est assez étendu, j’ai compté une trentaine de romans de sagas différentes plus ou moins liées, je ne voudrais pas me retrouver « otage » au bout de la moitié et perdre un peu la main un peu plus sur mes histoires et puis arriver avec un projet comme ça risque de faire peur à plus d’un éditeur ^^ Au moins je garde mon petit monstre pour moi et je déciderai du rythme de publication et de l’ordre comme je l’entends =)
Whoua 30 roman c est très ambitieux , tu as déjà un blog d’auteur?
c est prévu pour cette année ! de quoi me faire une base de potentiels lecteurs pour me lancer l année prochaine j espère =)
Faudrait laisser l adresse ici, je serait intéressé d’y faire un tour 🙂