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Il n’y a pas de recettes miracles pour écrire un best-seller, mais il en existe pour réussir son roman, et ce, quel qu’en soit le genre.
Comme je vous l’ai dit dans l’article où je vous parle de ma vie, mes projets et de mon blog, je participe au NaNoWriMo de ce mois de novembre. Ce qui m’a forcée à réfléchir sur ma manière de travailler, de construire mon récit et mon univers et d’appréhender l’écriture en tant que telle.
De ces réflexions en est sortie la conclusion qu’un roman se composait de quatre piliers, quatre points excessivement importants et qui ne peuvent pas être négligés. Qu’un roman était une recette composée de quatre ingrédients primordiaux aussi indispensables les uns que les autres.
Les voici :
Je sais que ça semble bête de le préciser mais j’ai déjà lu certains romans dans lesquels l’intrigue était bancale ou déjà vue. Au fil de la lecture, on sentait que l’auteur n’avait pas pris la peine de la développer ou, tout simplement, s’y était perdu.
C’est pourquoi il est très important de bien préparer son intrigue. Que ce soit pour les architectes comme pour les jardiniers.
Nota Bene :
Je pars de la définition, que j’aime beaucoup, donnée par G.R.R. Martin :
J’ai toujours dit qu’il y avait deux types d’écrivains. Il y a les architectes et les jardiniers. Les architectes créent des plans avant même d’enfoncer le premier clou, ils conçoivent toute la maison : l’emplacement des tuyaux et le nombre de chambres, la hauteur du toit. Ils ont tout prévu, contrairement, aux jardiniers, lesquels estiment qu’il suffit de creuser un trou et semer la graine pour voir ce qui arrive. Je pense que tous les écrivains sont à la fois des architectes et à la fois des jardiniers, mais ils ont tendance à tendre vers un côté ou vers l’autre, et je suis certainement plus jardinier.
Source : The Sidney Morning Herald
Que vous soyez architecte ou jardinier, il vous faut un minimum de préparation, il faut que vous sachiez vers où vous partez et vers où vous désirez emmener vos personnages. Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes qui peuvent convenir à tout le monde. C’est à vous de décider de la flexibilité et de la liberté de chacune.
Voici une illustration de ce que ça donne dans l’absolu :
Il est très important de développer ses personnages. Avoir des protagonistes – et antagonistes – réalistes permet au récit d’avoir plus d’épaisseur. Ça favorise l’immersion dans l’histoire et, pour certains, l’identification à un ou plusieurs personnages.
Pour arriver à créer des personnages dépassant leur dimension de papier et acquérant un certain réalisme dans l’imaginaire du lecteur, il existe plusieurs méthode qui peuvent se cumuler.
Je sais que toutes ces théories balancées comme ça avec de simples explications ne vous éclairent pas tellement. Mais ne vous en faite pas : chacune sera traitée en long, en large et en diagonale. N’hésitez pas à me dire celui qui vous intéresse le plus et que vous voudriez que je développe en premier.
Ici, je ne parle de worldbuilding en tant que tel, avec une carte, une histoire, des peuples,… mais bien d’une ambiance particulière qui définit les romans d’un écrivain. Quel que soit le genre du roman, fantasy, fantastique, policier, romantique, historique ou autre, chaque écrivain va encadrer son récit d’une ambiance et d’un imaginaire qui n’appartient qu’à lui. Il est donc important de bien se connaître en tant qu’auteur et de bien cerner ce que l’on veut créer comme atmosphère dans son histoire.
Dans le cadre d’un roman dépendant de l’un des quatre genres de l’Imaginaire (Science-Fiction, Fantastique, Fantasy ou Merveilleux) il est également important de créer un monde cohérent (ici, je parle bien d’un monde avec une carte, une histoire, des peuples,…). Il est essentiel de pouvoir le connaître et le comprendre sur le bout des doigts. Un univers complexe n’est pas nécessaire, tout le monde n’est pas Tolkien ou Asimov et tout le monde ne veut pas l’être. Il est, néanmoins, indispensable de savoir où l’on va et de connaître les limites de ce que l’on crée.
Le style c’est la vitrine de l’auteur, la première impression qu’on offre au lecteur. C’est également ce qui vous démarquera des autres auprès d’un éditeur. Il est donc très important de trouver son style.
Quand je parle de « style » j’évoque bien évidemment ce que l’on appelle chez les artistes dans les domaines visuels la « griffe », c’est-à-dire ce petit quelque chose qui fait qu’on reconnaît qu’un roman est le fruit de votre création. Il s’agit de votre manière d’expliquer les choses, de raconter votre histoire et de créer vos atmosphères.
Pour trouver ce qui caractérise votre écriture, le mieux que je puisse vous conseiller est d’écrire.
De raconter plusieurs fois la même histoire, par exemple, sur différents tons : humoristique, tragique, léger, avec des phrases longues et des mots compliqués,… Vous pouvez également copier la manière de raconter de vos auteurs favoris. Réitérez l’exercice jusqu’à ce que vous trouviez exactement les tournures qui vous correspondent le plus, les mots qui vous sont les plus naturels, les phrases dans lesquelles vous vous reconnaissez le plus.
A ce moment-là vous aurez trouver votre style, votre griffe.
J’espère ce que cet article vous a plu. Comme d’habitude, n’hésitez pas à me dire ce vous en avez pensé et à le partager si vous voulez 😉
Une réponse à “Les 4 piliers d’un roman”
Je dois vous dire merci, qui que vous soyez, car vous m’aidez à avancer et à savoir par quel bout commencer.
Donc merci et j’espère que vous continuerez.