Votre panier est actuellement vide !
Republication d’un article de mon ancien autre blog, Prom’Auteur.
Ça y est ! Vous avez enfin écrit le mot FIN sur la dernière page de votre roman !
Vous vous sentez comblé-e, grisé-e et peut-être un brin nostalgique. Mais vous y êtes arrivé-e : vous avez écrit un livre !
Toutefois, terminer l’écriture d’un livre ne signifie pas pour autant que le livre en lui-même est terminé. En vérité, la rédaction n’est qu’une étape parmi d’autres, et ce, que vous destiniez vos écrits à l’édition traditionnelle comme à l’autoédition.
Maintenant, il vous faut corriger votre livre.
Cette étape, pas toujours l’étape la plus évidente est primordiale. C’est pour cela qu’aujourd’hui j’aimerais éclaircir avec vous le sujet de la correction en répondant à 5 questions. Des questions que je me suis moi-même posées.
Éradiquer les fautes : Cela semble logique. Quand on écrit un premier jet, on l’écrit sous le coup de l’inspiration. On ne fait pas vraiment attention aux fautes, aux répétitions, aux mots en trop et à ceux qui manquent. Corriger son texte permet de réviser votre texte pour en balayer toutes ces imperfections.
Réécrire des passages maladroits et corriger les incohérences : Relire et corriger son texte sert également à relever les passages que l’on a mal écrits et les incohérences qui se sont glissées dans le texte.
Rendre son manuscrit éditable : Je croise assez souvent une idée reçue qui prétend qu’il n’est pas nécessaire de corriger un texte si on souhaite le faire éditer à compte d’éditeur. Puisque, selon cette fausse idée, c’est à l’éditeur de le (faire) corriger. Ce qui est totalement faux. Lorsque l’on soumet un manuscrit, de fiction ou pas, à un éditeur, ce manuscrit doit être éditable en l’état. C’est-à-dire que le manuscrit doit être présentable comme s’il était prêt à être publier.
Une fois que le livre est terminé : Comme je vous l’ai expliqué la semaine dernière, il vaut mieux avancer tête baissée jusqu’à la fin de votre livre avant de corriger les chapitres déjà écrits. En effet, tant que votre ouvrage n’est pas terminé, vous n’avez pas la vision d’ensemble nécessaire pour apporter les bonnes corrections.
Après une pause : Il ne sert à rien de se jeter sur la correction de votre livre juste après l’avoir terminé. Et ce, même si vous avez mis longtemps à l’écrire. Juste après la phase d’écriture, vous manquerez de recul pour vous rendre compte de ce qu’il y a à corriger.
À lire aussi : 10 conseils pour écrire un livre
En plusieurs fois : Commencez par corriger le fond avant de corriger de corriger la forme. Lorsque vous modifierez certains passages, il se peut que l’orthographe n’y soit pas. Il est très fréquent de croiser dans les textes qui n’ont été corrigé qu’une seule fois des phrases qui commencent d’une certaine manière pour finir par une autre. Prenez donc la peine de vérifier les premières corrections que vous avez apportées à votre texte pour éviter ce genre de coquilles.
N’oubliez pas le rôle des bêta-lecteurs qui sont aussi là pour vous faire remarquer les incohérences et les fautes que vous n’aviez pas relevées.
Et rappelez-vous que vous devrez faire une nouvelle correction après avoir reçu leurs retours.
Aléatoirement ou en commençant par la fin : Le mieux pour réussir à corriger la forme de manière efficace, c’est de corriger votre texte dans le désordre. En effet, votre cerveau connaît tellement bien le texte que vous avez écrit qu’il finit par ne plus voir les fautes car il ne lit plus le texte, il le survole grâce aux souvenirs qu’il en a. L’idéal pour palier ce problème est de corriger votre livre dans le désordre : soit en commençant par la fin, soit en corrigeant des passages (ou chapitres) choisis de manière aléatoire, en les tirant aux dés par exemple.
Le papier et le stylo : Surtout, imprimez votre texte et corrigez-le sur papier. Le cerveau est plus attentif quand il lit ce qui est imprimé. Vous aurez donc plus de chance de repérer ce qui ne va pas si vous corriger sur papier. Et annotez avec un stylo de couleur voyante, comme du vert, du rouge ou, pourquoi pas, du rose fluo. Vos notes en couleur ressortiront beaucoup plus de votre texte noir et vous repérerez plus vite les corrections à apporter.
Des logiciels de correction : Oubliez le correcteur orthographique de votre traitement de texte. Bien que suffisant lorsque vous écrivez des textes courts et simples (comme des courriers), il devient inutile dès qu’il s’agit de textes plus longs. Les logiciels de corrections analysent avec beaucoup de précision les textes qu’on leur soumet. Ils parviennent ainsi à déceler les fautes (orthographe, grammaire, syntaxe, typographie), les répétitions, les faiblesses de style, etc.
Les deux meilleurs logiciels qui existent, à l’heure actuelle, sont : Antidote et ProLexis.
Personnellement, je vous conseille Antidote : il coûte moins cher et il est tout aussi efficace et complet que ProLexis.
Par vous-même : Vous êtes la première personne à devoir corriger votre propre texte, et ce, au moins, une fois. Il n’y a que vous qui puissiez voir où le texte ne colle pas à votre plan, les passages qui vous paraissent creux et qu’il faut corriger, etc.
Par des proches : Il s’agit ici plus d’une bêta-lecture que d’une réelle correction, bien que la bêta-lecture fasse partie de la phase de correction. Vos proches peuvent se charger d’une révision du fond et vous soumettre les passages qui posent problèmes.
Par un écrivain public : La technologie a beau être très efficace, elle ne le sera jamais autant qu’un être humain. Un écrivain public est un professionnel de l’écrit qui peut détecter les fautes qu’un logiciel ne trouvera pas. De même, avec un écrivain public, vous aurez un interlocuteur ou une interlocutrice avec qui vous pourrez discuter de votre texte et à qui vous pourrez poser vos questions. C’est aussi une personne qui pourra vous conseiller dans la réécriture, si vous en avez besoin.
Chers lecteurs et chères lectrices, j’espère vous avoir un peu éclairé-e-s sur cette étape primordiale qu’est la correction.
Alors, dites-moi : Comment gérez-vous la correction de vos écrits ? Avez-vous déjà fait appel à un-e écrivain-e public/-que pour ce faire ?